4 idées reçues sur les traducteurs
Le métier de traducteur est très ancien et remonte aux premiers efforts des hommes pour se comprendre entre eux.
Méconnu et parfois ingrat, il demande pourtant de très grandes qualités de compréhension et d’adaptation, de diplomatie, voire de talent artistique pour effectuer des traductions qui respectent l’original dans une transposition au ton juste, d’une manière non déformée.
De mauvaises idées sur la traduction professionnelle sont monnaie courante. Voici 4 idées reçues sur les traducteurs qui sont des stéréotypes tout aussi répandus qu’inexacts.
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1. Les traducteurs vont devenir inutiles avec les progrès de la traduction automatique
C’est la première affirmation fausse qui aurait pourtant pu paraître logique : la traduction automatique, en progrès constants, est certes capable de traduire plus ou moins correctement des textes de tous les jours.
Pourtant, malgré les efforts gigantesques déployés dans le domaine de l’intelligence artificielle, aucune technologie n’est encore capable d’effectuer des traductions de qualité réellement professionnelle sans intervention humaine.
Certes, les traducteurs bénéficient de nouveaux outils de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur) et d’autres outils performants, tels que les mémoires de traduction, qui leur permettent d’aller plus vite et d’automatiser certaines tâches.
Mais nous aurons toujours besoin de traducteurs humains maîtrisant les cultures des langues sources et des langues cibles pour s’assurer de la conformité des textes traduits.
2. Traducteur est un métier sûr et toujours bien payé
Beaucoup de personnes employées dans la traduction sont rémunérées « à la pige » et au nombre de mots, ce qui fait qu’on trouve dans ce domaine beaucoup de précaires qui ont intérêt à effectuer des traductions de qualité dans des temps de plus en plus limités.
Il existe aussi beaucoup de concurrence dans le cas des langues courantes, c’est pourquoi les traductions courantes sont moins bien rémunérées que pour les combinaisons linguistiques plus rares et moins demandées.
D’après le CIDJ (Centre d'Information et de Documentation Jeunesse), le salaire mensuel d’un traducteur débutant en France oscille entre 2000 et 3000 euros brut.
3. Les traducteurs sont capables de faire des traductions dans tous les domaines
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, beaucoup de traducteurs n’ont pas forcément fait des études en traduction en premier lieu.
Bon nombre de traducteurs sont spécialisés dans des domaines spécifiques dans lesquels ils ont été préalablement formés : médecine, pour les traductions médicales, études juridiques pour des traductions officielles et assermentées, publicité pour des traductions marketing, économie pour des traductions financières…
Le métier de traducteur exige même un niveau de spécialisation accru et des connaissances pointues des terminologies concernées.
4. Traducteur est un métier facile
Il n’existe pas d’affirmation plus fausse au sujet du métier de traducteur ! Traduire nécessite beaucoup de temps, pour comprendre le contexte, saisir toutes les nuances exprimées dans les originaux et trouver les traductions de la meilleure qualité possible.
Effectuer de bonnes traductions professionnelles demande donc un bon niveau d’expérience et un savoir approfondi dans les deux langues qui ne s’obtiennent qu’à force de travail acharné (et de nombreuses lectures) – rien de facile dans ce processus !
Ces quatre exemples d’idées reçues montrent une réalité un peu moins idéalisée du métier de traducteur. Notre agence de traduction AL Traduction emploie des personnes qui ont fait de la traduction leur métier par vocation avant toutes les autres raisons.
Une idée un peu moins répandue, mais vraie, celle-ci : le métier de traducteur est passionnant.
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Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.
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