5 astuces pour réduire le coût de la traduction de vos modes d’emploi et manuels
Il ne fait aucun doute que l'utilisation efficace des ressources est l'une des clés du succès et de la survie de toute entreprise.
La traduction des notices et des modes d’emploi peut représenter une dépense importante pour les fabricants de biens d'équipement et de dispositifs médicaux. Il est toutefois possible de réduire le coût de la traduction des manuels.
Les stratégies suivantes ne fonctionnent pas dans tous les scénarios possibles. En général, plus le nombre de langues choisies pour vos traductions sera élevé, plus ces stratégies seront efficaces.
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1. Rédaction ou révision linguistique
Les devis de traduction sont basés sur le nombre de mots à traduire. Ainsi, moins vous aurez de mots à traduire, moins vous devrez payer pour les traductions.
Cela signifie que lors de la rédaction de notices ou de modes d’emploi, vous avez la possibilité de réduire le coût de la traduction. Vous pouvez réduire le nombre de mots en utilisant le langage synthétique ainsi que des blocs d'information.
Il existe sur le marché différents systèmes pour la production de documentation technique, comme Adobe FrameMaker ou MadCap Flare, qui facilitent la rédaction de notices en organisant les informations en blocs.
Si vous avez déjà rédigé des notices ou des modes d’emploi sans avoir pris en compte ces stratégies, il peut être rentable de réviser le document pour réduire le nombre de mots avant de le traduire. Cette stratégie sera plus efficace si le nombre de langues à traduire est important.
2. Une image vaut mille mots
Une autre stratégie qui peut vous aider à réduire la quantité de texte dans votre documentation technique est l'utilisation de graphiques. C'est une tendance que l'on peut déjà observer dans de nombreux manuels et notices, notamment ceux qui contiennent des instructions de montage.
Comme je l'ai dit dans la section précédente, la viabilité de cette stratégie sera également liée au nombre de langues dans lesquelles vous devrez traduire vos notices ou vos modes d’emploi.
3. Traduction depuis l’anglais
Une autre stratégie qui peut être utilisée afin de réduire le nombre de mots est de traduire depuis l'anglais. L'anglais exprime généralement les mêmes idées avec moins de mots que le français ou l’espagnol.
Idéalement, vous devriez rédiger vos notices ou vos modes d’emploi directement en anglais. En outre, il existe d'autres raisons pour lesquelles il peut être plus pratique de créer une documentation en anglais : 3 raisons de traduire depuis l'anglais et 2 raisons de ne pas le faire
4. Analyser la faisabilité de la post-édition
La post-édition est la révision de la traduction automatique par des traducteurs professionnels. Selon le type de contenu de nos manuels, il est possible que la qualité obtenue par la traduction automatique soit suffisamment bonne pour rendre cette approche réalisable.
Si la post-édition implique une augmentation de la productivité des traducteurs, son prix au mot sera inférieur à celui de la traduction.
Si vos notices ou vos modes d’emploi sont très techniques et concernent des produits peu communs, il est difficile d'utiliser un système de traduction automatique tel que Google Traduction.
Dans ce cas, afin d'obtenir des traductions automatiques de qualité pouvant être post-éditées, vous devrez créer des moteurs de traduction automatique adaptés au contenu de votre entreprise. Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez lire notre article : Traduction automatique personnalisée : est-ce que cela convient à mon entreprise ?
L'une des stratégies suivies par des entreprises telles que Microsoft ou Symantec pour améliorer la qualité de la traduction automatique consiste à écrire de manière à ce que le système de traduction automatique trouve la traduction facile. On peut y parvenir essentiellement en rédigeant des phases courtes et en évitant le langage créatif ou métaphorique.
5. Cohérence des formats et des phrases
Depuis plus de deux décennies, de nombreuses agences de traduction proposent à leurs clients des remises sur la base des traductions précédentes.
Chez AbroadLink Translations, par exemple, chaque fois que nous établissons un devis de traduction, nous effectuons une analyse à l'aide de la base de données de traduction que nous tenons à jour pour chaque client.
Cette façon de travailler est la plus répandue parmi les prestataires de services de traduction aujourd'hui.
Si vous conservez toujours la même phrase pour un message, vous réduirez votre budget de traduction puisque votre prestataire de services de traduction aura déjà traduit la même phrase et vous offrira une réduction pour celle-ci.
De plus, le fait de conserver le même format rend le processus plus efficace. En d'autres termes, la même phrase à traduire dans InDesign ou MS Word peut ne pas être identifiée comme identique si, par exemple, elle est en caractères gras.
En effet, ces informations de formatage seront perçues par les programmes qui créent les bases de données de traduction (appelées mémoires de traduction dans le jargon du secteur de la traduction), comme une différence à prendre en compte, de sorte que vous ne bénéficierez pas de la même remise.
Il existe aujourd'hui de nombreux outils de rédaction et de création de notices et de modes d’emploi multilingues qui vous aideront à réutiliser le texte déjà rédigé et à conserver un formatage aussi cohérent que possible, ce qui facilitera la réutilisation des traductions par le prestataire de services de traduction.
Ces systèmes peuvent même vous aider à identifier en interne les textes déjà traduits, ce qui vous permet de gérer votre contenu multilingue directement en interne. Adobe FrameMaker vous permet ce genre de fonctionnalité. D'autres systèmes plus abordables dans le cas des PME pour la gestion de la documentation sur le Single Feeder.
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Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.
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