Comment réussir la traduction d’un contrat ?
La mondialisation est l’une des raisons pour lesquelles la nécessité de traduire des documents juridiques dans plusieurs langues se fait de plus en plus présente. Contrats de travail, contrats commerciaux, financiers etc., les entreprises ont un besoin croissant dans ce domaine. Voici les éléments à prendre en compte pour réussir la traduction d’un contrat, selon ses spécificités juridiques et linguistiques.
Índice de contenidos
Index of contents
Index du contenu
Inhaltsverzeichnis
Indice dei contenuti
1. La traduction juridique
La traduction d’un contrat entre dans le domaine de la traduction juridique, au même titre que tout document faisant référence à une réglementation quelle qu’elle soit (procès, acte de naissance, statuts d’entreprise, mentions légales etc.). Ces documents doivent être précis, structurés, et respecter les caractéristiques propres aux textes juridiques.
En plus de caractéristiques lexicales, stylistiques, syntaxiques, sémantiques ou encore typographiques, il faut également tenir compte du contexte. En effet, une même expression juridique peut être utilisée dans plusieurs domaines juridiques différents (droit civil, droit commercial, droit du travail etc.), et avoir un sens différent dans chacun d’eux.
Ainsi, le traducteur chargé de traduire votre contrat devra avoir des connaissances approfondies à la fois dans la langue source, dans la langue cible, et du domaine juridique dans les deux langues.
2. Les spécificités de la traduction d’un contrat
La moindre erreur dans la traduction d’un contrat peut avoir des conséquences désastreuses, jusqu’à rentre le contrat nul et non avenu. Un contrat, quel que soit sa nature, contient des éléments juridiques précis, avec des termes et expressions juridiques elles aussi précises et appropriées.
La difficulté réside dans le fait de retranscrire cette précision dans la langue cible, en tenant compte :
- De la localisation.
- De l’équivalence tant dans le fond que dans la forme.
- De la nécessité d’une fidélité absolue au texte source.
- De la mise en page, qui elle aussi doit être appropriée.
3. Les outils linguistiques de la traduction juridique
Pour réussir la traduction d’un contrat, le traducteur juridique professionnel peut parfois utiliser des outils spécialisés en traduction. Cela lui permet notamment d’éviter toute erreur liée à changement de terminologie entre la langue cible et la langue source, le secteur juridique étant en perpétuelle évolution .
Ces outils permettent également au traducteur de gagner du temps dans son travail sans entamer, et même en améliorant, la qualité du résultat final. Il s’agit majoritairement de dictionnaires juridiques, disponibles dans plusieurs langues régulièrement mis à jour, et accessibles en ligne, comme par exemple :
mijnwoordenboek.nl : Dictionnaire contextuel néerlandais, anglais, français, allemand et espagnol.
eurotermbank.com : Dictionnaire terminologique disponible dans plus de 40 langues, recherche filtrable par catégories (droit civil, commercial, international etc.).
dictionnaire-juridique.com : Ce dictionnaire du droit privé français vous permet de retrouver les définitions précises et détaillées ainsi que les synonymes, abréviations et utilisations contextuelles de nombreux mots et expressions juridiques.
4. Traduction de contrat : Les erreurs à éviter
Voici quelques-unes des erreurs fréquemment rencontrées dans les contrats ou autres documents juridiques lorsqu’ils n’ont pas été traduits par un traducteur professionnel , et qu’il faut éviter à tout prix :
- Des notions et termes juridiques dans la langue cible qui ne correspondent pas à ceux dans la langue source.
- La traduction mot à mot, avec le risque de tomber dans le piège des faux-amis, contresens, solécismes etc.
- L’usage abusif de termes génériques au risque d’obtenir une traduction imprécise voire erronée.
La traduction d’un contrat nécessite des compétences multiples dans plusieurs domaines, notamment linguistique et juridique, et ne tolère aucune erreur même « petite ». C’est la raison pour laquelle les entreprises ont recours aux services d’un traducteur juridique professionnel, spécifiquement formé à la traduction de ce type de document.
Ces articles pourraient vous intéresser :
Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.
Ajouter un commentaire