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Des erreurs inoubliables dans la traduction marketing

Publié le 12/11/2020

Les erreurs de traduction en marketing constituent un bon exemple de ce qu’il vaut mieux éviter pour ne pas nuire sérieusement au développement des marques et des entreprises à l’étranger.

Traduire littéralement des marques ou des slogans publicitaires peut avoir des effets désastreux sur l’image de marque d’entreprises. L’histoire récente est remplie de ces erreurs de traductions marketing (affiches...) et nous avons retenu ici quelques erreurs parmi les plus croustillantes.

Ces dernières devraient motiver toute entreprise à rester vigilante dans ses campagnes marketing nécessitant une bonne traduction. Mieux vaut en effet privilégier une traduction de qualité professionnelle bien adaptée culturellement au marché ciblé.

1. Vols dans le plus simple appareil : traduction à revoir

Vols dans le plus simple appareil : traduction à revoir

Les compagnies aériennes devraient pouvoir être capables d’adapter leur communication marketing dans les pays qu’elles desservent, mais ce n’est pas toujours le cas.

Par exemple, en 1987, la compagnie américaine aujourd’hui disparue Braniff Airlines était un peu trop impatiente de faire la promotion de ses nouveaux sièges en cuir : « Fly in leather » est donc devenu littéralement « Vuela en cuero » (« Volez nus ») dans ses campagnes en espagnol à destination de l’Amérique latine. On dirait qu'ils incitent leurs clients à voler nus ! Une antithèse de la traduction professionnelle réussie !

2. Produits peu ragoûtants faute de bonnes traductions

Produits peu ragoûtants faute de bonnes traductions

Lorsque Schweppes décida de lancer sa fameuse boisson tonique en Italie, une traduction un peu trop littérale indiquait aux Italiens qu’il s’agissait de « Schweppes toilet water » et non « tonic water ». L’eau des toilettes de Schweppes est malheureusement certainement moins présentable à la vente que son eau tonique…

La célèbre chaîne de fast-food américaine KFC a elle aussi eu du mal à s’implanter sur le marché chinois en 1987. Son slogan « Finger lickin’ good » (« Bon à s’en lécher les doigts ») est devenu « Mangez vos doigts » en mandarin. Une traduction professionnelle de qualité aurait permis d’éviter ce désastre. Preuve s’il en est que même les plus grandes entreprises peuvent se laisser avoir.

3. Sans traduction de qualité, l’électroménager « craint » un peu

Sans traduction de qualité, l’électroménager « craint » un peu

Vous connaissez sans doute le cas du fabricant électroménager suédois Electrolux, lequel a diffusé dans les années 1970 une campagne marketing avec le slogan « Nothing sucks like Electrolux ».

On cherchait bien sûr sans malice et fièrement à annoncer que rien n’aspirait aussi bien qu’un aspirateur Electrolux. « It sucks », qui signifie « ça craint » ou « c’est nul » en anglais américain, ne voulait rien dire à l’époque en Grande-Bretagne où cette marque voulait se développer.

Le plus étonnant, c’est que cette campagne avait été conçue par une agence de publicité britannique et que ce n’est que par la suite que les Américains l’ont trouvée hilarante et complètement ratée.

4. Assumer une erreur de traduction marketing à 10 millions

https://fr.quora.com/Quelles-sont-les-5-façons-de-dire-it-sucks-en-français

En 2009, la banque britannique HSBC a dû assumer (c’est le cas de le dire) son erreur de traduction concernant sa campagne s’articulant autour des mots « Assume Nothing » (Ne présumez rien) qui ont été traduits par erreur dans de nombreuses langues par « Ne faites rien ».

Cette erreur lui a coûté très cher pour réparer son image ternie, puisqu’elle a dû investir 10 millions de dollars dans une nouvelle campagne. Raison de plus pour plutôt faire confiance à une entreprise de traduction professionnelle comme AboradLink Traductions pour vous mettre à l’abri de ces coûteuses erreurs.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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