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Traduction

Publié le 11/12/2025

Dans un contexte d’ouverture internationale et de réglementations européennes (comme le Règlement (UE) 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux), de nombreuses entreprises, surtout celles qui évoluent dans le secteur médical, doivent s’assurer que l’ensemble de leur documentation est disponible dans les langues officielles des pays où elles souhaitent commercialiser leurs produits. Si vous envisagez de vous développer sur le marché irlandais, la traduction en irlandais peut être à la fois une nécessité réglementaire et un avantage stratégique.

L’irlandais : contexte linguistique et culturel

L’irlandais (Gaeilge), également connu sous le nom de gaélique irlandais, est une langue parlée en Irlande qui appartient à la branche goïdéliques de la famille linguistique celtique, au sein du groupe indo-européen. La langue irlandaise est, avec l’anglais, la langue officielle de la République d’Irlande et depuis 2007, elle l’est aussi de l’Union européenne.

Bien que 97,51 % de la population irlandaise parle anglais et que seulement 17,09 % parle le gaélique, cela ne signifie pas que ce dernier n’a pas d’importance et de reconnaissance au sein du pays. Il est présent dans l’éducation, dans les médias et dans les documents officiels. Sa valeur en tant que symbole identitaire et son rôle dans l’administration en font une langue pertinente pour les entreprises qui souhaitent entrer sur le marché irlandais.

Saviez-vous que historiquement, le terme Gaeltacht, qui signifie « communauté de locuteurs gaéliques », a été utilisé pour désigner les zones gaéliques d’Irlande et d’Écosse ? Avec le temps, son utilisation a été restreinte pour désigner les régions où la langue irlandaise est encore prédominante.

Différences avec l'anglais : ce qui affecte la traduction

Bien qu’ils coexistent, l’anglais et l’irlandais sont radicalement différents sur les plans grammatical, lexical et culturel. Voici un tableau avec les aspects les plus pertinents :

 

Irlandais

Anglais

Famille linguistique

Celtique

Germanique occidentale

Ordre syntaxique

VSO (verbe–sujet–objet)

Scríobhann sí litir

"Scríobhann" = écrit, "sí" = elle, "litir" = lettre

SVO (sujet–verbe–objet)

She writes a letter

Mutations initiales

Oui (lénition, éclipse). Par exemple, la lénition, un processus de changement phonétique, fait que la consonne initiale d’un mot s’affaiblit en le prononçant : le /p/ peut en venir à sonner comme [f].

Non

Flexion

Genre, nombre, cas

Minime

Position des adjectifs

Après le nom

Après le nom

Lexique

Racines celtiques, termes uniques

Emprunts latins et germaniques

De plus, traduire littéralement entre les deux langues est inviable : de nombreuses expressions, termes techniques et structures nécessitent une reformulation complète pour sonner naturel et correct en irlandais.

Saviez-vous que la langue irlandaise, avant d’adopter également l’alphabet latin, utilisait l’alphabet gaélique ancien composé seulement de 18 lettres ?

Les autres lettres de l’alphabet latin sont maintenant surtout utilisées pour des emprunts ou pour des termes scientifiques.

Que se passe-t-il au niveau légal et réglementaire avec les Règlements (UE) 2017/745 et 2017/746 ?

Le secteur médical est très important et, par conséquent, réglementé. Et c’est aussi le cas pour le domaine domaine de la traduction. En effet, la relation entre le secteur des dispositifs médicaux et celui de la traduction est régie surtout par les articles des Règlements (UE) 2017/745 (MDR) et 2017/746 (IVDR).

Que dit la loi européenne ?

L’alinéa 11 de l’article 10 du Règlement (UE) 2017/745 établit que :

«Les fabricants veillent à ce que le dispositif soit accompagné des informations figurant à l'annexe I, section 23, dans une ou des langues officielles de l'Union définies par l'État membre dans lequel le dispositif est mis à la disposition de l'utilisateur ou du patient ». “Les indications figurant sur l'étiquette sont indélébiles, facilement lisibles et clairement compréhensibles pour le patient ou l'utilisateur auquel le dispositif est destiné ».

Que dit la loi irlandaise ? 

Selon la loi irlandaise S.I. No. 547/2017 - European Union (Medical Devices and In Vitro Diagnostic Medical Devices) Regulations 2017, en vertu de laquelle le Règlement (UE) cité ci-dessus entre en vigueur, il n’est pas obligatoire de traduire en irlandais la documentation relative à votre dispositif médical :

« For the purposes of […] the language determined by the State is the English language or both the Irish language and the English language. »

En effet, c’est ce que dit aussi le tableau explicatif sur les exigences linguistiques du MDR. Vous pouvez le trouver ici.

En résumé :

  • Est-il obligatoire de présenter la documentation traduite en irlandais ? Non.
  • Cela signifie-t-il que présenter la documentation en anglais suffit ? Oui.

Mais alors, pourquoi la traduction en irlandais constitue-t-elle un avantage ?

Bien que l’anglais soit suffisant sur le plan réglementaire, la traduction en irlandais peut être un outil stratégique dans plusieurs scénarios. Offrir des informations sanitaires ou de produit en irlandais :

  • démontre du respect culturel et un engagement envers le pays ;
  • améliore l’image de l’entreprise auprès des autorités et des consommateurs locaux ;
  • facilite l’accès à des marchés publics, puisque cela peut devenir un avantage concurrentiel par rapport à d’autres entreprises qui ne communiquent qu’en anglais ;
  • met en valeur l’inclusion, ce qui augmente la confiance des locuteurs natifs et transmet du respect envers la culture locale.

Saviez-vous qu’en 2017, la pratique musicale de la cornemuse irlandaise, en irlandais píb uilleann, a été inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ?

Que doit exiger une entreprise lorsqu’elle commande une traduction vers l’irlandais ?

Si vous avez besoin de traduire des documents en irlandais, assurez-vous que l’agence de traduction :

  • dispose de traducteurs natifs ;
  • applique des critères de terminologie technique précise, notamment dans les secteurs réglementés ;
  • connaît les conventions linguistiques officielles ;
  • fournisse des versions adaptées et non des traductions littérales.

Conclusion

L’irlandais n’est pas un simple ajout décoratif : c’est une langue officielle avec un poids légal, culturel et normatif. Pour les entreprises qui souhaitent opérer de manière professionnelle et efficace en Irlande, disposer de versions en irlandais de leur documentation est un élément différenciateur. Mais rappelez-vous, pour la traduction de la documentation relative aux dispositifs médicaux, la traduction en irlandais n’est pas obligatoire.

Voulez-vous vous conformer à la réglementation, gagner en crédibilité et élargir votre marché ? Faites confiance à une agence spécialisée. Chez AbroadLink, nous pouvons vous aider à respecter toutes les exigences.

Références

Bureau d’Information Diplomatique. (2022). Irlande : fiche pays. Ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération. https://www.exteriores.gob.es/documents/fichaspais/irlanda_ficha%20pais.pdf

Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. (2017). Règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil, du 5 avril 2017, relatif aux dispositifs médicaux, par lequel sont modifiées la Directive 2001/83/CE, le Règlement (CE) n.º 178/2002 et le Règlement (CE) n.º 1223/2009 et par lequel sont abrogées les Directives 90/385/CEE et 93/42/CEE du Conseil (Journal officiel de l’Union européenne, L 117, 1–175). https://eur-lex.europa.eu/legal-content/ES/TXT/?uri=CELEX:32017R0745

Gouvernement d’Irlande. (8 décembre 2017). Règlements de l’Union européenne (dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro) (S.I. No. 547/2017).Irish Statute Book. https://www.irishstatutebook.ie/eli/2017/si/547/made/en/print

Commission européenne, Direction générale de la Santé et de la Sécurité alimentaire. (18 août 2025). MDR – exigences linguistiques pour les fabricants (Rev. 3). https://health.ec.europa.eu/document/download/aa9760e3-c864-4173-8b16-d790dac66d74_en?filename=md_sector_lang-req-table-mdr.pdf

Portrait de Letizia Franco
Letizia Franco
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Publié le 04/12/2025

L'Organisation internationale de normalisation (ISO), fondée en 1947, est l'autorité mondiale dans le développement de normes garantissant la qualité, la sécurité et l'efficacité des produits et services. Parmi ses normes les plus reconnues figure l'ISO 9001, le système de gestion de la qualité applicable à tout type d'organisation qui cherche à améliorer continuellement ses processus et à répondre de manière cohérente aux besoins de ses clients.

[TOC]

Qu'est-ce que l'ISO 9001 et comment bénéficie-t-elle à une agence de traduction ?

La norme ISO 9001, publiée pour la première fois en 1987 et révisée en 2015, définit les exigences relatives à un système de gestion de la qualité visant l'amélioration continue et la satisfaction du client.
Pour une agence de traduction, la mise en œuvre de la norme ISO 9001 implique l'adoption d'une structure organisationnelle et opérationnelle qui garantit :

  • des processus documentés et contrôlés,
  • amélioration continue des services
  • orientation totale vers le client,
  • gestion efficace des ressources et du personnel.

La certification ISO 9001 témoigne de l'engagement de l'agence en faveur de la qualité, de l'efficacité et de la transparence dans tous ses services.

Comment fonctionne une agence certifiée ISO 9001 ?

Une agence de traduction certifiée ISO 9001 applique un système de gestion basé sur la qualité totale et l'amélioration continue. Cela se traduit par une méthode de travail structurée, mesurable et axée sur les résultats.
En pratique, cette approche implique :

  • l’évaluation systématique de la satisfaction de la clientèle,
  • la définition claire des processus et des responsabilités,
  • le contrôle de la qualité à tous les stades du processus de traduction,
  • des actions correctives et préventives pour assurer une amélioration continue.

Ce modèle de gestion permet d'offrir des services cohérents, fiables et en constante évolution.

Avantages de travailler avec une agence de traduction certifiée ISO 9001

Travailler avec une agence de traduction certifiée ISO 9001 apporte des avantages significatifs aux entreprises qui recherchent la qualité et la cohérence dans leurs projets linguistiques.
La certification garantit que l'agence a mis en place un système de gestion solide, capable de respecter les délais et les attentes les plus exigeants :

  • efficacité et contrôle de tous les processus,
  • engagement envers l'amélioration continue,
  • augmentation de la satisfaction des clients,
  • réduction des erreurs et accélération des temps de réponse.

En bref, une agence certifiée ISO 9001 offre la tranquillité d'esprit de travailler avec un partenaire qui privilégie l'excellence opérationnelle et la fiabilité.

Engagement envers la qualité et l'amélioration continue

La norme ISO 9001 définit les principes de gestion de la qualité qui guident les entreprises vers l'excellence : leadership, orientation client, amélioration continue et prise de décision fondée sur des données probantes.
Dans le domaine de la traduction professionnelle, cela se traduit par :

  • des processus audités et validés par des organismes accrédités tels que le Bureau Veritas,
  • un contrôle minutieux de la qualité linguistique et technique,
  • transparence et traçabilité dans chaque projet,
  • une attention constante à la satisfaction du client.

Choisir une agence de traduction certifiée ISO 9001, c'est opter pour la cohérence, la fiabilité et l'excellence dans chaque livraison.

AbroadLink Translations est certifié ISO 9001, ISO 17100 et ISO 13485 toutes renouvelées en 2025, réaffirmant son engagement en faveur de la qualité, de l'amélioration continue et de la satisfaction du client dans des secteurs exigeants tels que le médical, le technique et l'industriel.

Portrait de Letizia Franco
Letizia Franco
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Publié le 24/11/2025

L'Organisation internationale de normalisation (ISO), fondée en 1947, est l'autorité mondiale dans le développement de normes garantissant la qualité, la sécurité et l'efficacité des produits et services. Dans le domaine de la santé et des dispositifs médicaux, la norme ISO 13485 établit les exigences du système de gestion de la qualité spécifique à ce secteur, garantissant que les processus respectent les réglementations les plus strictes au niveau international.

[TOC]

Qu'est-ce que l’ISO 13485 et comment bénéficie-t-elle à une agence de traduction ?

La norme ISO 13485, publiée initialement en 2003 et mise à jour en 2016, est la norme internationale qui définit les exigences du système de gestion de la qualité pour les fabricants et les fournisseurs de services liés aux dispositifs médicaux. Pour une agence de traduction, adopter cette norme signifie mettre en œuvre un système de gestion aligné sur les exigences réglementaires de l'industrie de la santé, ce qui se traduit par :

  • gestion documentaire conforme aux exigences du secteur médical ;
  • contrôle rigoureux des processus et des fournisseurs ;
  • traçabilité complète des traductions et des révisions ;
  • compétence documentée des traducteurs et réviseurs spécialisés.

Disposer de la certification ISO 13485 démontre que l'agence travaille selon les mêmes principes de qualité que les fabricants de dispositifs médicaux.

Les agences de traduction peuvent-elles obtenir l’ISO 13485 ?

Oui ! Bien que la norme ISO 13485 soit principalement destinée aux fabricants de produits de santé, elle peut également s'appliquer aux fournisseurs essentiels du secteur médical, comme les entreprises de traduction spécialisées dans les dispositifs médicaux. Celles-ci gèrent des contenus critiques (manuels, étiquetage, instructions d'utilisation et documentation réglementaire) qui doivent respecter les exigences de sécurité et de conformité dans chaque pays. Obtenir la certification ISO 13485 démontre que l'entreprise applique des processus contrôlés, traçables et validés, garantissant des traductions précises et sûres. Ainsi, les fabricants internationaux peuvent faire confiance à un partenaire linguistique qui renforce leur conformité réglementaire et facilite leur expansion mondiale sur les marchés des dispositifs médicaux.

Comment fonctionne une agence certifiée ISO 13485 ?

Une agence de traduction certifiée selon la norme ISO 13485 applique un système de gestion de la qualité basé sur l'approche par les risques, la traçabilité et l'amélioration continue, piliers fondamentaux du secteur médical. En pratique, cela implique que chaque projet est géré avec la même rigueur qu'un processus réglementé, incluant :

  • évaluation des exigences du client et des documents sources ;
  • attribution de traducteurs spécialisés en terminologie médicale et réglementaire ;
  • révision technique et linguistique par un second professionnel qualifié ;
  • contrôle final de qualité et traçabilité complète du processus.

Cette approche garantit la conformité, la sécurité et la fiabilité de chaque traduction livrée.

Avantages de travailler avec une agence certifiée ISO 13485

Pour les entreprises du secteur médical et de la santé, collaborer avec une agence de traduction certifiée ISO 13485 offre des avantages concrets en termes de qualité, de conformité et de fiabilité. Cette certification garantit que les processus de traduction respectent les mêmes normes internationales que celles applicables aux dispositifs médicaux, assurant :

  • conformité aux exigences du MDR et de l’IVDR ;
  • traçabilité totale des documents traduits ;
  • réduction du risque d'erreurs réglementaires ou terminologiques ;
  • confiance dans la qualité et la sécurité du contenu multilingue.

En définitive, choisir une agence certifiée ISO 13485 signifie disposer d'un partenaire capable de garantir l'intégrité et la conformité de vos traductions dans des environnements hautement réglementés.

Engagement envers la qualité et la conformité réglementaire

La norme ISO 13485 définit les bases pour offrir des services qui respectent les exigences réglementaires applicables, assurant des processus documentés, contrôlés et audités par des organismes accrédités comme Bureau Veritas. Pour les entreprises du domaine médical, pharmaceutique ou biotechnologique, travailler avec une agence certifiée ISO 13485 apporte :

  • conformité aux exigences du marché européen et international ;
  • processus validés, auditables et reproductibles ;
  • Confidentialité et sécurité dans la gestion de l’information ;
  • fiabilité dans la terminologie et la documentation technique.

Actualités récentes

Après un récent cycle de révision, la norme ISO 13485 restera inchangée pour l'instant, car le comité technique a décidé de ne pas introduire de nouvelle version. Aucune mise à jour n'est prévue avant 2030, de sorte que l'édition de 2016 reste le cadre valide et reconnu internationalement pour la gestion de la qualité dans le secteur des dispositifs médicaux. Cette réaffirmation apporte stabilité et confiance aux entreprises certifiées, confirmant que leurs systèmes et certifications actuels continuent de répondre aux attentes internationales. En essence, rien ne change : un signe clair de continuité, de fiabilité et d'engagement durable envers la qualité.

Choisir une agence de traduction certifiée ISO 13485 n'est pas seulement une question de qualité linguistique, mais une garantie de conformité réglementaire et de sécurité pour votre entreprise.

AbroadLink Traductions dispose des certifications ISO 13485, ISO 17100 et ISO 9001, toutes renouvelées en 2025, réaffirmant son engagement envers l'excellence, la traçabilité et la qualité dans les services de traduction pour le secteur médical et technique.

Portrait de Alex Le Baut
Alex Le Baut

Issu d’une formation en Marketing et Commerce International, Alex a toujours exprimé un attrait pour les langues et intérêt pour les différentes cultures. Originaire de Bretagne en France, il a vécu en Irlande et au Mexique avant de repasser un temps par la France puis s’établir définitivement en Espagne. Il est Chief Growth Officer au sein d'AbroadLink.

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Publié le 17/11/2025

L'Organisation internationale de normalisation (ISO, pour son sigle en anglais), fondée en 1947, est la référence internationale la plus reconnue pour l'établissement de normes garantissant qualité, sécurité et efficacité des produits et services à l'échelle mondiale. Dans le domaine de la traduction professionnelle, cette organisation définit des normes spécifiques qui permettent à une agence d'offrir un service fiable, documenté et conforme aux meilleures pratiques internationales.

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Qu'est-ce que l'ISO 17100 et comment bénéficie-t-elle à une agence de traduction ?

La norme ISO 17100, publiée en mai 2015, est la norme internationalement reconnue pour les services de traduction. Pour une agence de traduction, l'adoption de cette norme signifie qu'elle doit se conformer à une série d'exigences qui rehaussent son niveau de professionnalisme et de crédibilité, telles que :

  • Compétence linguistique et professionnelle des traducteurs
  • Gestion adéquate des projets
  • Processus de contrôle de la qualité définis
  • Traçabilité documentaire

La certification ISO 17100 signifie que l'agence travaille selon un système validé au niveau international et qu'elle offre des garanties solides.

comment fonctionne une agence certifiée ISO 17100 ?

Lorsqu'une agence de traduction est certifiée ISO 17100, cela signifie qu'elle suit un processus de travail standardisé garantissant la qualité de chaque traduction.

Cette norme internationale définit la manière dont les projets doivent être gérés afin de garantir l'exactitude, la cohérence et le professionnalisme à tout moment. En pratique, le processus comprend :

  • l’analyse du projet par un chef de project qualifié,
  • l’traduction par des professionnels accrédités,
  • la relecture complète par un second traducteur,
  • le contrôle de qualité final.

Cette certification signifie que l'agence suit un système validé au niveau international.

Avantages de travailler avec une agence de traduction certifiée ISO 9001

Pour les entreprises qui externalisent leurs traductions, travailler avec une agence certifiée ISO 17100 signifie une expérience plus sûre et des résultats de meilleure qualité.
Cette certification garantit que chaque projet est géré conformément à des normes internationalement reconnues, ce qui se reflète dans :

  • la précision terminologique, grâce à l'utilisation cohérente d'une terminologie technique et sectorielle ;
  • la cohérence, tant au sein d'un même document qu'entre les projets ;
  • la localisation, avec des adaptations linguistiques et culturelles appropriées au marché cible ;
  • la qualité assurée par des examens et des contrôles à chaque étape du processus.

En bref, choisir une agence certifiée ISO 17100 signifie avoir un partenaire de traduction qui privilégie la fiabilité, la cohérence et l'excellence linguistique.

Engagement envers la qualité et le professionnalisme

La norme ISO 17100 définit les exigences auxquelles doivent satisfaire les agences pour fournir des traductions précises, cohérentes et évaluées par des pairs, selon des processus contrôlés et vérifiés par des organismes accrédités tels que Bureau Veritas.

Pour les secteurs réglementés, tels que le secteur médical, pharmaceutique, technique ou industriel, travailler avec une agence de traduction certifiée ISO 17100 apporte des valeurs ajoutées :

  • fiabilité et professionnalisme dans chaque projet,
  • respect des normes de qualité internationales,
  • des processus documentés, contrôlés et audités,
  • sécurité et précision dans la gestion de la terminologie et la localisation.

Le choix d'une traduction certifiée ISO 17100 n'est pas seulement une décision technique, mais un investissement dans la qualité, la conformité et la confiance.

AbroadLink Translations est certifiée ISO 17100, ainsi que ISO 13485 et ISO 9001, toutes renouvelées en 2025.

Portrait de Letizia Franco
Letizia Franco
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Publié le 03/11/2025

Le monde de la traduction professionnelle repose sur un équilibre délicat entre traducteurs indépendants et agences de traduction. Tous deux jouent un rôle fondamental pour garantir que différents types de textes, comme par exemple les textes techniques, soient correctement adaptés à différentes langues et cultures. Cependant, tout le monde ne sait pas comment se développe la collaboration entre les deux. Dans cet article, nous verrons ensemble qui sont les traducteurs indépendants, les agences de traduction et comment ils font face aux éventuelles difficultés dans la relation professionnelle. Nous conclurons avec quelques conseils pour établir une collaboration durable et bénéfique pour les deux parties.

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Traducteurs indépendants : le mot clé est indépendance

La figure du traducteur indépendant est l'une des plus courantes. C'est un professionnel qui travaille de manière autonome, sans être lié par un contrat de salarié à une seule entreprise. La liberté qui caractérise le traducteur indépendant représente l'un de ses principaux atouts : il peut choisir ses propres clients, fixer ses tarifs et délais, et se spécialiser dans des secteurs comme la médecine, la technologie ou le marketing.

Travailler comme traducteur indépendant signifie également pouvoir établir une relation directe avec le client. De cette manière, il est possible de mieux comprendre ses besoins et ainsi offrir un service personnalisé. Cependant, cette liberté comporte des défis. Le traducteur indépendant doit s'occuper de tous les aspects de son travail : de la promotion des services à la gestion des factures, du respect des délais à la révision des textes. De plus, dans un marché de plus en plus compétitif, il est essentiel de se tenir à jour sur les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) et les plateformes de gestion terminologique. C'est seulement ainsi que le traducteur indépendant peut garantir efficacité et cohérence terminologique dans les projets.

Agences de traduction : organisation, technologie et qualité à grande échelle

D'autre part, une agence de traduction, c'est-à-dire un fournisseur de services linguistiques (LSP, pour son sigle en anglais), représente un point de rencontre entre la demande et l'offre linguistique. Elle est conçue pour agir comme intermédiaire entre traducteurs et tiers ayant besoin d'un service de traduction. Elles peuvent être composées d'équipes de traducteurs internes ou travailler avec des traducteurs externes : aujourd'hui, en effet, il est de plus en plus courant que les agences de traduction soient principalement composées de chefs de projet et de responsables marketing ou commerciaux. Cette structure permet aux agences de travailler avec une grande flexibilité, car elles peuvent choisir le traducteur indépendant qui correspond le mieux aux caractéristiques générales et spécifiques du projet de traduction en question. Voyons brièvement comment se déroule le flux de travail d'une agence de traduction.

  1. Analyse du projet et devis : le texte est évalué en fonction de la combinaison linguistique, de la difficulté et du délai de livraison.
  2. Attribution du travail : le chef de projet sélectionne le traducteur le plus approprié selon le type de texte, le secteur, le domaine de spécialisation du traducteur et son expérience.
  3. Traduction et révision : la plupart des agences de traduction utilisent un modèle d'intelligence artificielle entraîné pour traduire. Après la traduction, le texte doit passer par une phase de post-édition et, ensuite, une ou plusieurs phases de contrôle qualité (QA).
  4. Livraison et retour d'information : l'agence garantit la livraison dans les délais convenus et gère les éventuelles demandes de modification.

Les agences de traduction modernes opèrent avec des technologies avancées : systèmes de gestion de traductions (TMS, pour son sigle en anglais), mémoires de traduction et glossaires partagés pour assurer la cohérence entre les projets. Comme c'est le cas dans notre agence de traduction, il est également possible d'offrir des services complémentaires tels que la localisation et la mise en page multilingue (DTP), que difficilement un traducteur indépendant peut couvrir seul.

Aujourd'hui, les agences s'adaptent rapidement aux transformations technologiques. Selon l’ELIS 2025, plus de 50 % des agences de traduction européennes utilisent déjà la traduction automatique (TA) ou l'IA dans leurs flux de travail, et environ 65 % indiquent que ce changement a eu un impact direct sur la réduction des prix.

Choisir une agence signifie faire confiance à une structure organisée, capable de gérer de grands volumes, des projets multilingues et des délais serrés tout en garantissant qualité et uniformité stylistique.

Traducteurs et agences en désaccord

Comme dans toute relation professionnelle, des malentendus ou divergences peuvent également survenir entre traducteurs et agences de traduction : les attentes ne coïncident pas, la communication n'est pas suffisamment claire, ou est absente, les délais ne sont pas respectés... et bien d'autres encore. La solution ? Miser sur la transparence et le dialogue et définir dès le début les conditions, les tarifs, les délais de livraison et les modalités de paiement.

D'une part, le traducteur indépendant devrait toujours maintenir une attitude professionnelle, respecter les délais et accepter les commentaires constructifs comme des opportunités d'amélioration. L'agence, d'autre part, doit essayer d'être claire dans la communication, offrir des compensations adéquates et promouvoir une relation basée sur le respect mutuel.

Construire une relation de confiance est la clé d'une collaboration durable. Une agence qui reconnaît la valeur de ses traducteurs tend à les fidéliser, tandis qu'un traducteur fiable devient une ressource précieuse et stable dans le temps.

Pour ceux qui recherchent des services de traduction, faire appel à une agence signifie être sûr de pouvoir compter sur un processus contrôlé et une qualité constante dans le temps. Un bon point de départ pour découvrir comment fonctionne une telle collaboration est de visiter notre site, AbroadLink : nous sommes une agence de traduction spécialisée dans différents domaines. Si vous souhaitez demander un devis, remplissez le formulaire Devis de traduction pour recevoir une proposition personnalisée.

Portrait de Letizia Franco
Letizia Franco
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Publié le 27/10/2025

Les traductions faites par des IA grand public semblent économiques, mais elles font souvent perdre du temps aux professionnels. Découvrez pourquoi seule une agence de traduction utilisant des outils IA professionnels peut garantir qualité, cohérence et économies réelles.

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Une analogie parlante : la coupe de cheveux maison

Imaginons : vous prenez rendez-vous chez le coiffeur, mais avant de vous y rendre, vous décidez de vous couper les cheveux vous-même… en pensant que cela fera gagner du temps au professionnel. Absurde ? Certainement.

Et pourtant, cette situation illustre parfaitement ce que vivent de nombreux professionnels de la traduction lorsqu'on leur confie une traduction générée par une intelligence artificielle (IA) grand public, dans l’espoir qu’ils n’aient plus qu’à « fignoler ».

L’illusion d’un gain de temps et d’argent

Derrière ce réflexe se cache une idée reçue :

« Ce n’est pas parfait, mais ça fait une base. Et ça me coûtera moins cher ! »

En réalité, c’est tout l’inverse. Car dans 100 % des cas, la qualité des traductions générées par des outils accessibles au grand public est insuffisante pour servir de base solide à une révision professionnelle. Ces textes doivent souvent être entièrement repris, voire refaits depuis zéro.

L’IA n’est pas le problème. Le bon usage, si.

Soyons clairs : l’IA n’est pas l’ennemi. C’est même un outil formidable, qui transforme en profondeur notre métier. Chez AbroadLink nous intégrons l’intelligence artificielle dans notre processus depuis de nombreuses années déjà. Couplée à nos outils de TAO (traduction assistée par ordinateur), elle permet de produire des contenus de haute qualité, adaptés aux besoins spécifiques de chaque projet.

À lire : notre article sur les outils de TAO

La différence ? La technologie professionnelle

Ce qui distingue une agence de traduction professionnelle des générateurs IA gratuits, c’est la puissance des modèles utilisés et l’environnement de travail dans lequel ils sont intégrés. Nos outils nous permettent :

  • D’exploiter des modèles d’IA linguistique de dernière génération,
  • D’entraîner ces modèles selon les domaines ou projets spécifiques,
  • D’incorporer des glossaires, des mémoires de traduction, des règles stylistiques, etc.

Résultat : la qualité de traduction produite par nos outils professionnels est sans comparaison avec celle des IA grand public.

Pourquoi vos traductions IA nous font perdre du temps

Lorsqu’un client nous envoie un texte pré-traduit avec une IA, notre première tâche est d’évaluer si ce contenu est exploitable. La majorité du temps, il ne l’est pas. Nous sommes alors contraints de demander le texte source, pour recommencer le travail sur des bases saines, avec nos propres outils.

Autrement dit, non seulement ces traductions automatiques ne nous aident pas, mais elles retardent souvent le processus global.

La vraie bonne nouvelle : l’IA bien utilisée permet d’optimiser les coûts

Lorsqu’elle est correctement intégrée dans notre flux de production, l’intelligence artificielle permet une baisse significative du coût final. En moyenne :

  • La génération de traduction automatisée par nos soins représente 20 à 30 % du coût total d’un projet,
  • Le reste concerne la révision humaine, ou “editing” : une étape cruciale qui consiste à comparer le texte source et la version traduite, en vérifiant grammaire, orthographe, style, exactitude et cohérence.

Au final, un projet combinant traduction IA + révision humaine coûte en moyenne 30 % moins cher qu’une traduction 100 % humaine.

À lire : notre article sur les tarifs de la traduction IA

Conclusion : pour gagner du temps et de la qualité, envoyez-nous le texte source.

La leçon est simple : si vous souhaitez réellement optimiser votre budget et les délais de livraison, confiez-nous directement le texte à traduire. Nous saurons en tirer le meilleur en combinant la puissance des meilleurs outils IA du marché avec l’expertise humaine de nos traducteurs natifs.

Parce qu’en matière de traduction comme en coiffure : mieux vaut laisser faire les professionnels, du début à la fin.

Portrait de Alex Le Baut
Alex Le Baut

Issu d’une formation en Marketing et Commerce International, Alex a toujours exprimé un attrait pour les langues et intérêt pour les différentes cultures. Originaire de Bretagne en France, il a vécu en Irlande et au Mexique avant de repasser un temps par la France puis s’établir définitivement en Espagne. Il est Chief Growth Officer au sein d'AbroadLink.

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Publié le 20/10/2025

La traduction juridique joue un rôle stratégique dans la protection des intérêts d’une entreprise ou d’un particulier à l’international. Dans un monde où les échanges commerciaux, les partenariats et les obligations contractuelles dépassent largement les frontières, il est indispensable de garantir que les documents officiels soient compréhensibles, valides et exécutoires dans la langue du pays concerné.

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Pourquoi la Traduction Juridique Est Cruciale à l’Étranger ?

La traduction juridique ne se limite pas à transposer un texte d'une langue à une autre. Elle implique une compréhension fine des concepts juridiques, de la culture légale des pays concernés et de leurs cadres réglementaires. Il ne suffit pas qu’un document soit compréhensible ; il doit aussi produire les mêmes effets légaux dans la langue cible que dans la langue source. Autrement dit, le traducteur agit comme un véritable pont entre deux systèmes juridiques, souvent très différents. Mais même lorsqu’un document est utilisé dans un seul système juridique, une traduction inexacte peut en compromettre l’application. Une clause mal interprétée, un terme juridique mal traduit, ou un contresens sur une obligation contractuelle peuvent avoir des répercussions concrètes : litiges, nullité partielle du contrat, sanctions réglementaires, voire rejet d’un dossier administratif.

La traduction juridique est donc essentielle, non seulement dans un contexte international, mais aussi pour garantir la bonne application de la loi au sein même d’une seule et même juridiction. Par exemple, dans l'Union européenne, la traduction doit respecter l’équivalence juridique entre les versions linguistiques pour garantir la même portée légale. Au Royaume-Uni, où le droit repose sur la common law, toute ambiguïté dans un contrat traduit peut remettre en cause sa validité. D’autres juridictions, comme le Canada ou le Maroc, imposent également des règles strictes selon le type de document et la langue officielle du territoire.

Quels Documents Nécessitent une Traduction Juridique ?

Parmi les documents les plus concernés par la traduction juridique figurent les contrats commerciaux, les statuts d’entreprise, les jugements judiciaires, les actes notariés (testaments, procurations, actes de propriété), ainsi que les certificats d’état civil. Il est aussi fréquent de devoir traduire des documents de propriété intellectuelle, notamment des brevets déposés dans plusieurs pays.

Ces documents exigent précision, rigueur et compréhension approfondie des systèmes juridiques des deux langues. Dans certains cas, une traduction simple peut suffire pour compréhension interne. Mais dès que le document doit être utilisé à des fins officielles, une traduction certifiée ou assermentée est indispensable.

Qui Peut Fournir une Traduction Juridique Fiable ?

Outre l’expérience pratique, certains diplômes et certifications renforcent la légitimité des traducteurs juridiques. En France, par exemple, un Master en traduction spécialisée ou en droit appliqué à la traduction est fortement valorisé. À l’international, les certifications délivrées par des organismes professionnels comme l’ATA (American Translators Association), le CIOL (Chartered Institute of Linguists), ou encore les certifications ISO sont également des repères de qualité. Ces qualifications garantissent que le traducteur maîtrise non seulement les langues, mais aussi les cadres juridiques et terminologies spécifiques à chaque secteur.

Le choix du prestataire à qui confier une traduction juridique ne doit pas être pris à la légère. En France, les traducteurs assermentés sont inscrits sur les listes officielles des Cours d’appel et ont prêté serment devant une autorité judiciaire. Dans d’autres pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, le cadre est différent, mais la certification est souvent exigée via une déclaration du traducteur garantissant l’exactitude du travail.

Une agence de traduction spécialisée en traduction juridique est généralement en mesure de proposer des professionnels expérimentés, compétents dans les domaines juridiques pertinents et conformes aux exigences de la norme ISO 17100. Pour garantir la fiabilité, vérifiez que votre prestataire dispose des compétences suivantes :

  • Maîtrise de la terminologie juridique dans les deux langues
  • Connaissance des systèmes juridiques locaux
  • Expérience avérée dans des traductions similaires

Garantir la Confidentialité de Vos Documents Juridiques

La confidentialité ne se limite pas à un engagement moral. Elle repose sur des procédures rigoureuses et des outils techniques : accès restreint aux fichiers, chiffrement des communications, hébergement sécurisé des données. Une agence spécialisée en traduction juridique aura mis en place ces protocoles, accompagnés de contrats de confidentialité signés par chaque intervenant. C’est cette rigueur qui fait la différence entre un service amateur et un partenaire de confiance.

Elle garantit également la traçabilité des opérations et la conformité aux normes de sécurité, telles que les recommandations de l’ANSSI en France ou les standards internationaux. Vous protégez ainsi vos données sensibles contre toute fuite ou utilisation abusive.

Processus Type d’une Traduction Juridique : Étapes et Délais

Un processus type débute toujours par une analyse approfondie du document et du contexte juridique dans lequel il s’inscrit. Le client communique les informations nécessaires sur l’objectif du document, la juridiction concernée, les destinataires finaux et les éventuelles exigences spécifiques (formats, mentions, légalisations). Sur cette base, un traducteur spécialisé est affecté au projet.

La traduction est ensuite réalisée en tenant compte des équivalences juridiques, du style rédactionnel attendu et des contraintes propres à la langue cible. Une phase de révision suit, effectuée par un second expert qui vérifie la fidélité au texte source, la cohérence terminologique, ainsi que l’exactitude des références légales. Si nécessaire, une relecture finale peut être assurée par un juriste ou un notaire, notamment pour les documents ayant une portée légale directe.

Enfin, le fichier est préparé pour la remise officielle, avec contrôle de la mise en page, des signatures, cachets éventuels, et mentions obligatoires. Selon les pays, une étape de certification, légalisation ou apostille peut s’ajouter, rallongeant les délais de livraison. Les délais peuvent varier de 24 heures à plusieurs jours selon la complexité, la longueur et le niveau de certification exigé.

Pour sécuriser vos projets à l’international, mieux vaut vous tourner vers une véritable agence de traduction expérimentée dans le domaine juridique. En choisissant des experts en traduction juridique, vous vous assurez que vos documents seront traités avec rigueur, conformité, et discrétion. Cela constitue une garantie précieuse face aux risques juridiques liés aux différences culturelles, linguistiques et réglementaires entre les pays.

Portrait de Djobdi SAIDOU
Djobdi SAIDOU

Assistant marketing chez Abroadlink, Djobdi SAÏDOU est actuellement en deuxième année de Master Langues Étrangères Affaires Internationales à l'Université de Lorraine. Il est également titulaire d'une licence de langues étrangères appliquées.

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Publié le 09/10/2025

L’intelligence artificielle transforme les processus de traduction dans les agences professionnelles. Contrairement à une simple traduction automatique via DeepL ou Google Translate, les agences utilisent des outils avancés de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur), intégrant des mémoires de traduction, des glossaires et des algorithmes neuronaux personnalisables. L'objectif est d'augmenter la productivité tout en assurant une cohérence terminologique.

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Différencier IA automatique et assistance humaine encadrée par l’IA

Une distinction fondamentale doit être établie entre l’intelligence artificielle utilisée seule pour la traduction et celle intégrée dans un processus collaboratif avec un traducteur humain. Lorsqu’elle fonctionne de manière autonome, l’IA offre une traduction rapide et brute, capable de traiter de grands volumes de texte en un temps record. Toutefois, cette approche présente des limites notables : les erreurs de contexte, les approximations lexicales et les maladresses stylistiques sont fréquentes, surtout lorsqu’il s’agit de textes nuancés ou spécialisés. En revanche, lorsque l’IA est associée à l’intervention humaine dans un processus de post-édition, ses performances sont considérablement renforcées. Le traducteur professionnel apporte son expertise linguistique, sa sensibilité culturelle et sa connaissance des exigences spécifiques du client pour affiner le texte généré par l’IA. Cette collaboration permet d’obtenir un résultat à la fois fluide, précis et adapté, respectant le ton, la terminologie et les subtilités du message original. Ainsi, l’alliance entre technologie et compétence humaine constitue une solution optimale pour garantir la qualité et la fiabilité des traductions.

Les avantages de l’IA

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus de traduction présente plusieurs avantages stratégiques pour les entreprises. Tout d’abord, la rapidité de traitement est remarquable : les outils basés sur l’IA permettent de traduire des volumes importants de contenu en un temps record, ce qui est particulièrement utile dans des contextes où la réactivité est cruciale. Ensuite, ces technologies assurent une cohérence linguistique en maintenant une terminologie uniforme tout au long du texte, ce qui est essentiel pour préserver l’image de marque et la clarté du message. Un autre atout majeur réside dans l’optimisation des coûts : grâce à la mémorisation des contenus et à la reconnaissance des segments répétitifs, les traductions peuvent être traitées plus efficacement, réduisant ainsi les dépenses liées à la production linguistique.
Des plateformes comme TextUnited, Weglot ou Smartling illustrent déjà cette approche hybride, combinant automatisation intelligente et intervention humaine pour offrir des solutions de traduction performantes, cohérentes et économiquement avantageuses.

Comment les agences de traduction utilisent concrètement l’intelligence artificielle

Les meilleures agences de traduction combinent plusieurs outils pour offrir un service de qualité :

Elles utilisent notamment des moteurs de traduction neuronale privés, comme DeepL Pro, capables de produire des traductions automatiques très performantes. Ces moteurs peuvent être enrichis de glossaires personnalisés, c’est-à-dire des listes de termes spécifiques que le client souhaite voir traduits d’une certaine manière. Cela permet d’assurer une cohérence terminologique et une fidélité au vocabulaire propre à chaque secteur.
Mais la technologie seule ne suffit pas. Ces agences mettent en place des workflows collaboratifs, où l’intelligence artificielle sert de point de départ. Le texte est ensuite retravaillé par un traducteur professionnel, qui ajuste le style, le ton et le sens, puis relu par un locuteur natif pour garantir la fluidité et l’adéquation culturelle.
Enfin, une vérification humaine finale est systématiquement intégrée, même lorsque le texte a été pré-traduit par l’IA. Cette étape permet de corriger les éventuelles erreurs, d’harmoniser le contenu et de s’assurer que le message est parfaitement adapté au public cible.

Grâce à cette approche combinée, les agences de traduction offrent des prestations à la fois rapides, précises et hautement fiables.

Comparaison des prix : IA seule, IA + humain, humain seul

Les deux principaux éléments qui intéressent le client au moment du choix de la traduction par l’IA ou par un humain sont la qualité et le coût de la traduction. Voici un tableau récapitulatif des différents prix de la traduction selon les processus engagés :

Mode de traduction Tarifs indicatifs Commentaires
Humain seul (agence) 0,10€ à 0,20€ / mot Traduction réalisée par des professionnels spécialisés, avec relecture et contrôle qualité intégrés. Idéal pour les contenus techniques, juridiques ou marketing.
Humain seul (standard) 0,08€ à 0,11€ / mot Traduction effectuée par un traducteur indépendant ou non spécialisé. Convient pour des textes simples ou peu techniques.
IA seule à partir de 0,002€ / mot Très économique, mais comporte des risques d’erreurs, de contresens ou de maladresses stylistiques. À éviter pour les contenus sensibles.
IA + post-édition dès 0,02€ / mot L’IA fait une première traduction, puis un humain corrige et améliore le texte. Bon compromis pour les documents non critiques ou à usage interne.
Abonnements IA 15€ à 1 299€ / mois Accès illimité ou étendu à des plateformes de traduction automatique (ex. DeepL, Weglot). Utile pour les entreprises avec des besoins réguliers, comme la gestion de sites web multilingues.

 

Le bon équilibre entre technologie et expertise humaine

L’IA permet de réduire les délais et les coûts, mais elle n’est pas toujours la solution la plus fiable. Pour des contenus sensibles (médical, juridique, marketing), l’intervention humaine reste essentielle. Un service de traduction professionnel propose justement un accompagnement personnalisé en fonction du niveau d’exigence.L’IA redessine le paysage de la traduction, mais seule, elle ne suffit pas. C’est l’association de la technologie et du savoir-faire humain qui assure une traduction fiable, nuancée et conforme aux attentes des entreprises.

Besoin d’un accompagnement sur mesure ? Contactez notre équipe pour évaluer ensemble la meilleure solution – IA, post-édition ou traduction humaine complète – selon vos objectifs et votre budget.

Portrait de Djobdi SAIDOU
Djobdi SAIDOU

Assistant marketing chez Abroadlink, Djobdi SAÏDOU est actuellement en deuxième année de Master Langues Étrangères Affaires Internationales à l'Université de Lorraine. Il est également titulaire d'une licence de langues étrangères appliquées.

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Publié le 06/10/2025

Sans traduction, les mangas seraient sans doute restés confinés au Japon. Elle a permis à de nombreuses personnes de profiter de cette culture niche et de cet art directement venu du Japon, ce qui a grandement aidé à son développement à l’échelle mondiale. Mais traduire un manga ne consiste pas seulement à transposer des mots d’une langue à une autre. C’est aussi un art délicat, qui consiste à transmettre une culture entière, à jongler avec des jeux de langage et à décider du degré d’adaptation possible. Il s’agit également de convaincre un public cible et de choisir les mots justes afin qu’ils puissent parler à tout le monde.

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Des frontières franchies

Au Japon, les mangas sont depuis longtemps (selon Wikipédia : le premier manga considéré comme tel date de 1902) une institution, lus par toutes les générations et publiés chaque semaine dans des magazines gigantesques comme le Weekly Shōnen Jump (Le Weekly Shōnen Jump (littéralement « le saut de jeune garçon hebdomadaire ») est un magazine japonais de prépublication de mangas hebdomadaire (généralement, pour les jeunes garçons et adolescents)). Pourtant, pendant des décennies, ce patrimoine culturel est resté cantonné à l’archipel. Ce n’est qu’à partir des années 1980 que les premiers éditeurs étrangers se lancent dans l’aventure. En France, la maison d’édition française Glénat publie Dragon Ball, qui devient rapidement un raz-de-marée et ouvre la voie à d’autres séries. Aux États-Unis, Viz Media mise sur Sailor Moon ou Pokémon, qui passent du statut de bande dessinée exotique à celui de produit de culture populaire mondiale. La traduction a donc agi comme un véritable passeport culturel, permettant au manga de quitter son territoire d’origine et d’entrer dans l’imaginaire collectif international.

Un tremplin économique

Cette ouverture n’a pas seulement eu un impact culturel. Elle a fait naître une industrie colossale. Une fois traduits, les mangas se vendent par millions et structurent un marché entier. En France, ils représentent aujourd’hui la moitié des ventes de bande dessinée. Des maisons d’édition spécialisées se créent, des métiers nouveaux apparaissent, de la traduction à la révision en passant par l’adaptation graphique des bulles. Et chaque succès entraîne d’autres marchés dans son sillage : les animés doublés et sous-titrés, les jeux vidéo localisés, les produits dérivés.

L’exemple de Demon Slayer est particulièrement parlant. Publié en 2016 au Japon, il est très vite traduit et diffusé dans le monde entier. Résultat : plus de 150 millions d’exemplaires vendus, un film qui bat tous les records du box-office japonais et une avalanche de produits dérivés. Sans traduction rapide, un tel rayonnement aurait été impossible. Même le piratage, avec le phénomène du scantrad (« scantrad » (scan + traduction) est un manga qui a été numérisé et traduit par des fans. Ces traductions ne sont pas officielles, mais elles permettent à beaucoup de lecteurs d’avoir accès aux nouveaux chapitres avant leur sortie dans le pays en question (généralement, tout juste après leur publication au Japon)), a contribué à accélérer la machine : pour répondre à la demande des lecteurs, les éditeurs officiels ont dû proposer des traductions quasi simultanées, ce qui a transformé les habitudes de publication.

Entre fidélité et adaptation

Mais traduire un manga, c’est aussi s’aventurer dans un terrain délicat. Pendant longtemps, les éditeurs ont privilégié l’adaptation, parfois au prix d’une perte culturelle. Dans les années 1990, les fameux onigiri (boulettes de riz japonaises enveloppées d’une algue nori) de Pokémon se transformaient en « sandwichs » afin de paraître plus familiers au lecteur occidental. Les suffixes japonais comme -san ou -sama (suffixes honorifiques placés après le nom de l’interlocuteur pour s’adresser à ce dernier en fonction du statut social de l’individu. Généralement traduits par « Monsieur » ou « Madame ». Il existe également des variantes pour les jeunes filles et les jeunes garçons : -chan et -kun) disparaissaient, jugés trop compliqués. Résultat : une partie de l’identité des personnages et de la culture japonaise se diluait.

Depuis les années 2000, le mouvement inverse s’est amorcé. Les traducteurs choisissent désormais de conserver les termes japonais, en misant sur la curiosité du lecteur. Les ramen restent des ramen, les onigiri des onigiri. Loin d’être un obstacle, ces choix renforcent au contraire l’attrait pour la culture nippone et transforment chaque manga en petite fenêtre ouverte sur la vie quotidienne au Japon. Grâce à cette fidélité accrue, la traduction a contribué à faire découvrir aux lecteurs étrangers la gastronomie, les fêtes, le système scolaire ou encore les croyances traditionnelles japonaises.

Une influence réciproque

La traduction n’a pas seulement diffusé le manga à l’étranger, elle a aussi inspiré de nouvelles formes créatives. En France, des auteurs se sont approprié le format pour créer ce qu’on appelle des manfra (« manga français »), comme Radiant de Tony Valente, qui a même été publié au Japon, bouclant symboliquement la boucle. Au Canada, la série de comics Scott Pilgrim a mélangé les codes graphiques du manga et ceux de la BD américaine avec un succès considérable. Ce phénomène a donné naissance à ce que l’on appelle désormais le « global manga », une esthétique hybride, partagée et adaptée partout dans le monde.

Les défis du métier

Derrière chaque tome de manga traduit, il y a enfin un travail invisible mais complexe (voir notre précédent article ici sur les coulisses de la traduction). Le traducteur doit trouver des équivalents à des jeux de mots parfois intraduisibles, décider comment rendre les innombrables onomatopées japonaises, adapter le texte à la taille des bulles et répondre à des délais toujours plus serrés. Il est tour à tour artisan du texte, médiateur culturel et équilibriste sous pression.

Conclusion

La traduction a donc été bien plus qu’un simple outil de transposition linguistique. Elle a ouvert les marchés, créé une industrie multimilliardaire, diffusé la culture japonaise et inspiré de nouvelles générations d’auteurs occidentaux. Sans elle, les mangas seraient probablement restés un trésor local. Grâce à elle, ils sont devenus une culture mondiale, étudiée dans les universités et célébrée dans les salons du livre comme dans les conventions de fans.

La prochaine fois que vous ouvrirez un tome de One Piece ou de My Hero Academia, souvenez-vous que derrière chaque réplique drôle, chaque discours héroïque ou chaque onomatopée percutante, il y a un traducteur qui a rendu cette histoire accessible au monde entier. Sans ce travail souvent invisible, le manga n’aurait jamais acquis cette universalité. C’est pourquoi vous savez que vous pouvez compter sur notre entreprise de traduction si vous avez besoin d’une traduction en japonais.

Portrait de Tristan Rochas
Tristan Rochas
Cet article a été rédigé par Tristan Rochas, étudiant en première année de Traduction spécialisée multilingue à l’Université Grenoble Alpes, spécialisé en anglais et en japonais. Passionné par les langues et la culture japonaise, il ambitionne de poursuivre ses études au Japon et d’y construire son avenir professionnel.
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Publié le 22/09/2025

La traduction est un métier de l’ombre : on ne la remarque presque jamais, mais sans elle, bonne chance pour comprendre la notice de votre machine à café ou profiter d’une série étrangère. Elle est partout : applis, séries, notices, menus… et pourtant, on l’oublie.

Traduire n’est pas juste jongler avec des mots : c’est un savoir-faire, un art mené par des professionnels de l’ombre — les traducteurs — qui transforment des textes bruts en messages clairs, adaptés et naturels.

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Les coulisses d’une traduction réussie

Avant d’arriver dans votre boîte mail, les entreprises de traduction, comme AbroadLink, passe par :

  • traduction,
  • recherche terminologique (trouver LE mot juste),
  • post-édition,
  • relecture,
  • révision,
  • formatage,
  • livraison.

Les traducteurs disposent d’outils de TAO (Trados Studio, MemoQ, SmartCat…) qui segmentent les textes, stockent les mémoires de traduction et proposent des termes. Ces logiciels aident, mais ne remplacent jamais l’œil expert.

Un travail d’équipe

Contrairement au cliché, le traducteur ne vit pas seul dans une cabane avec un dictionnaire et un chat (enfin… pas tous).

Une traduction de qualité implique souvent :

  • un traducteur spécialisé,
  • un relecteur qui évite les contresens (pression artérielle ≠ dépression artérielle, ce qui change un peu le diagnostic),
  • un post-éditeur qui corrige les maladresses de la machine (pain office → bureau de douleur),
  • parfois un graphiste pour remettre le texte au bon format,
  • et un chef de projet qui orchestre l’ensemble.

Intelligence artificielle : alliée ou piège ?

L’IA peut générer un brouillon rapidement, mais sans relecture humaine, le résultat peut être bancal, mal tourné, voire incompréhensible. L’IA, c’est comme un stagiaire brillant mais maladroit : utile, mais à superviser.

Localisation : adapter, pas seulement traduire

La localisation consiste à adapter un texte à une culture précise. On ne parle pas aux Espagnols comme aux Mexicains, même si la langue est la même.

Exemple :
En France : Toy Story.
Au Canada : Histoire de jouets.

Même logique pour les publicités, slogans ou notices : éviter maladresses et faux pas culturels est crucial.

C’est de l’humour, Marie, de l’humour !

Localiser un texte drôle est l’un des grands défis du métier de traducteur. Ce qui déclenche un éclat de rire à Lyon peut provoquer un haussement de sourcils à Montréal. Les expressions idiomatiques exigent créativité : « it’s raining cats and dogs » devient « il pleut des cordes ». D’ailleurs, la plupart d’entre vous connaît cette phrase culturelle en France, il se peut cependant que certains Français n’en aient jamais entendu parler (une pensée toute particulière aux traducteurs qui vont devoir localiser cette référence, justement !)

Quand la localisation sauve le message

Quelques perles réelles :

  • « Chair de poule au four » : traduction littérale de Baked Chicken Flesh, alors qu’il s’agit simplement de poulet rôti.
  • « Veuillez attendre votre tour dans l’ordre d’apparition » : pour « Please wait your turn in order of appearance », transformant une file d’attente en casting. Manque plus que les projecteurs !

En résumé

La traduction professionnelle, c’est transmettre un message sans le trahir, en tenant compte du ton, du contexte et de la culture.

Elle demande précision, flair, créativité… et un travail d’équipe soutenu par la technologie mais guidé par l’humain. La prochaine fois que vous lisez un texte clair et naturel, pensez aux traducteurs, réviseurs, terminologues et chefs de projet qui se sont arraché les cheveux pour que tout vous paraisse simple… et idiomatiquement correct.

Portrait de Tristan Rochas
Tristan Rochas
Cet article a été rédigé par Tristan Rochas, étudiant en première année de Traduction spécialisée multilingue à l’Université Grenoble Alpes, spécialisé en anglais et en japonais. Passionné par les langues et la culture japonaise, il ambitionne de poursuivre ses études au Japon et d’y construire son avenir professionnel.
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