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Gestion de projets

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Publié le 01/09/2025

Dans un environnement économique mondialisé, la maîtrise de la communication multilingue est devenue un impératif stratégique pour toute entreprise ambitieuse. Chez Abroadlink, nous traduisons bien plus que des mots : nous accompagnons nos clients dans leur expansion internationale en garantissant la précision, la cohérence et la sensibilité culturelle de chaque contenu. Et au centre de ce dispositif se trouve une figure discrète mais déterminante : le chef de projet en traduction. Ce professionnel est à la fois technicien, coordinateur, conseiller et garant de la qualité. Ce blog vous invite à découvrir les coulisses de son quotidien chez Abroadlink.

Quel est le rôle du chef de projet en traduction ?

Le chef de projet en traduction est responsable de la mise en œuvre opérationnelle des demandes clients. Lorsqu’une entreprise nous contacte pour la traduction d’un contrat juridique, d’une brochure marketing ou d’un rapport médical, c’est lui qui intervient en premier lieu. Il évalue la complexité du texte, identifie les contraintes (mise en page, terminologie spécifique, formats techniques) et sélectionne les ressources linguistiques adaptées. Par exemple, pour une traduction technique en allemand dans le secteur de l’ingénierie, il mobilisera un traducteur spécialisé, ayant non seulement une expertise linguistique, mais aussi une connaissance du terrain industriel.

Le rôle du chef de projet ne s’arrête pas à la transmission des fichiers. Il assure une veille continue sur l’avancement du travail, répond aux interrogations des traducteurs, transmet des glossaires ou documents de référence, et réagit aux éventuelles demandes de dernière minute du client. Il est également responsable du contrôle qualité et de la cohérence des livrables avant leur transmission finale.

Quelles sont les qualités que doit posséder un chef de projet en traduction ?

Ce métier requiert une palette de compétences très complète. En plus d’une excellente maîtrise des langues, il faut faire preuve d’une rigueur organisationnelle sans faille. Les projets s’enchaînent souvent avec des échéances très proches ; la capacité à prioriser, à anticiper les risques et à gérer les imprévus devient un réflexe.

Le relationnel est également au cœur du métier : le chef de projet échange avec des clients de profils très variés — chefs de produits, responsables juridiques, directeurs de communication — mais aussi avec des traducteurs répartis aux quatre coins du monde. Savoir adapter son discours, écouter, reformuler, et maintenir un climat de confiance est fondamental. Une bonne dose de curiosité et d’ouverture culturelle est aussi précieuse, notamment lorsqu’il s’agit de traductions impliquant des contextes sensibles ou des nuances interculturelles complexes.

La maîtrise des outils technologiques, comme les logiciels de TAO, les plateformes collaboratives ou les gestionnaires de contenu, est un autre volet du métier. Ces outils permettent de gagner en homogénéité et en productivité, à condition de savoir les manier avec précision.

La journée type du chef de projet en traduction

Le télétravail chez Abroadlink s’est imposé naturellement dans le métier de chef de projet en traduction. Grâce aux outils numériques, à des process fluides et à une solide culture de l’autonomie, nos chefs de projet travaillent avec efficacité… depuis chez eux. Entre café corsé, supervision linguistique et gestion de dernière minute, voici le déroulé d’une journée classique. Il y a autant de manières d’organiser sa journée qu’il y a de chef de projet. Cependant, voici un exemple de ce à quoi peut ressembler la journée de l’un d’entre eux :

8h30 – Prise de poste et priorisation
Après un réveil sans trajet, la journée commence devant l’ordinateur avec le premier café de la matinée. Le chef de projet consulte les demandes reçues : une entreprise agroalimentaire souhaite faire traduire son packaging vers six langues, un cabinet juridique attend la localisation d’un contrat vers l’anglais et l’italien. Les priorités sont définies, les premiers échanges avec les traducteurs sont lancés.

10h00 – Lancement des projets et coordination internationale
Le chef de projet sélectionne les traducteurs en fonction de leur spécialisation et de leur disponibilité. Les briefs sont envoyés, les outils de TAO sont configurés, et les premières validations techniques sont effectuées. Grâce aux plateformes collaboratives, les échanges sont rapides et précis, même avec des linguistes basés en Argentine ou en Pologne. Chacun reçoit sa feuille de route, les projets démarrent sans friction.

12h30 – Suivi en temps réel et gestion des aléas
Les projets sont en cours, et les premières questions apparaissent. Un traducteur demande s’il faut adapter les unités de mesure pour un public britannique. Un client ajoute un paragraphe à intégrer en urgence. Le chef de projet répond, ajuste les briefs, et gère les priorités sans interrompre le rythme. Ce moment est souvent intense mais stimulant : c’est là que l’agilité du métier prend tout son sens.

14h30 – Pause déjeuner bien méritée
Enfin. Le déjeuner, chez Abroadlink version télétravail, se prend autour de 14h30. Un repas simple mais réconfortant, préparé maison ou livré rapidement, partagé en famille ou en solo devant une série en fond. Trente minutes pour respirer, se recentrer, et laisser reposer les yeux avant la phase finale de la journée.

15h00 – Contrôle qualité et finalisation des livrables
L’après-midi débute par la réception des fichiers traduits. Le chef de projet les relit en détail : style, terminologie, cohérence, mise en page. Chaque document est passé au crible, surtout dans les secteurs sensibles comme le médical ou le juridique. Pour une brochure touristique, le ton est retravaillé avec attention ; pour une fiche produit, la précision technique est prioritaire.

16h15 – Livraison aux clients et synthèse du projet
Les fichiers validés sont envoyés aux clients avec un message clair et professionnel. Le chef de projet joint parfois un résumé des choix linguistiques ou une remarque sur le format. Ce point de contact est fondamental pour rassurer, fidéliser et anticiper les prochaines étapes.

17h00 – Clôture administrative et anticipation
La journée se termine par l’archivage des fichiers, la mise à jour des bases de données, le suivi des retours et la préparation des briefs du lendemain. Le PC se ferme, le rythme ralentit… jusqu’à la prochaine demande urgente ou à la réunion matinale du jour suivant.

Un acteur stratégique au service de votre réussite

Le chef de projet en traduction chez Abroadlink est un acteur stratégique qui incarne nos engagements en matière de qualité, de réactivité et de proximité. Son quotidien, bien que souvent invisible aux yeux du client, est le garant du bon déroulement des projets et de la fluidité du service. Grâce à son expertise, nous transformons des besoins complexes en prestations claires, professionnelles et adaptées aux enjeux sectoriels. Confier vos traductions à Abroadlink, c’est choisir un partenaire linguistique qui comprend vos contraintes et y répond avec rigueur et intelligence.

Portrait de Djobdi SAIDOU
Djobdi SAIDOU

Assistant marketing chez Abroadlink, Djobdi SAÏDOU est actuellement en deuxième année de Master Langues Étrangères Affaires Internationales à l'Université de Lorraine. Il est également titulaire d'une licence de langues étrangères appliquées.

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Publié le 28/07/2025
reduce-ifu-costs

Conformément aux exigences linguistiques du règlement européen sur les dispositifs médicaux (MDR), les fabricants doivent fournir des instructions d'utilisation (IFU) claires et localisées pour chacun des marchés concernés. Alors qu'ils sont nécessaires pour assurer la conformité, les IFU multilingues peuvent représenter une part importante du budget de documentation, en particulier pour les entreprises opérant dans plusieurs juridictions.

Vous trouverez ci-dessous cinq stratégies pratiques pour réduire les coûts de traduction tout en maintenant la conformité et la qualité de la documentation.

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1. Optimiser le contenu source de l’IFU

Les coûts de traduction sont généralement calculés au mot. Par conséquent, réduire le volume de texte source peut permettre de réaliser des économies substantielles, en particulier lorsque les IFU sont traduits dans de nombreuses langues.

Pour ce faire, vous devez

  • Utilisez des formulations concises et standardisées.
  • Évitez la redondance.
  • Appliquez les principes de la rédaction structurée : envisagez d'utiliser des outils tels que MadCap Flare ou Adobe FrameMaker, qui permettent d'organiser le contenu en modules ou en blocs réutilisables.
  • Si les IFU sont déjà rédigés, une révision éditoriale préalable à la traduction visant à simplifier le langage et à éliminer le contenu superflu peut réduire considérablement les coûts, en particulier lorsque la traduction se fait en plus de 10 langues.

2. Utilisez des images pour remplacer le texte répétitif

Des illustrations ou des diagrammes clairs peuvent transmettre des instructions plus efficacement que de longues descriptions, avec l'avantage supplémentaire de ne pas nécessiter de traduction. Cette approche est d'autant plus rentable que le nombre de langues prises en charge est élevé.

Les visuels sont particulièrement efficaces pour les processus étape par étape, les avertissements ou les instructions d'assemblage. Avant d'ajouter des éléments visuels, assurez-vous qu'ils sont tous conformes aux exigences du MDR et qu'ils ont été validés lors de tests d'utilisation.

3. Rédiger les IFU directement en anglais

L'anglais nécessite généralement moins de mots que beaucoup d'autres langues européennes, comme le français ou l'italien. La rédaction de l'IFU original en anglais permet donc de réduire le nombre total de mots et de créer une base optimisée pour la traduction. Par ailleurs, l'anglais est également la langue pivot la plus courante dans les flux de traduction, ce qui simplifie la gestion des projets.

Outre le fait qu'elle permet de réduire le nombre de mots, la traduction à partir de l'anglais peut présenter d'autres avantages. Si vous voulez en savoir plus, lisez 3 raisons pour et 2 contre la traduction depuis l'anglais.

N'oubliez pas : La formulation en anglais doit rester claire et conforme pour toutes les populations d'utilisateurs, y compris les personnes dont ce n'est pas la langue maternelle.

4. Envisagez la traduction assistée par ordinateur avec post-édition (MTPE)

Pour certains types de contenu, la traduction assistée par ordinateur suivie d'une post-édition professionnelle peut offrir un équilibre entre le coût et la qualité. Toutefois, sa faisabilité et les gains de productivité qu'elle permet de réaliser dépendent de certaines conditions :

  • La complexité technique des IFU.
  • La clarté et la cohérence du texte source.
  • La disponibilité de moteurs de traduction entrainés sur mesure et adaptés à votre gamme de produits.

Pour améliorer le rendement de la TA, écrivez des phrases simples et non ambiguës et évitez les expressions idiomatiques ou créatives. Cela rend le contenu plus prévisible et plus facile à traduire avec précision.

5. Tirer parti de la mémoire de traduction et de la cohérence des formats

La plupart des agences de traduction utilisent désormais des systèmes de mémoire de traduction (MT) pour détecter et réutiliser des segments déjà traduits. Cela permet de réduire les coûts et d'accélérer les délais d'exécution.

Pour maximiser la réutilisation :

  • Maintenir la cohérence de la formulation dans tous les IFU.
  • Normaliser la mise en forme des documents : Une phrase en gras ou avec un espacement différent peut ne pas être reconnue comme une répétition par l'outil de MT.
  • Utilisez des outils de documentation qui permettent la réutilisation modulaire du contenu et le contrôle des versions multilingues (par exemple FrameMaker, Flare ou des systèmes basés sur XML).

Des mémoires de traduction bien entretenues et un formatage cohérent peuvent entraîner des réductions de coûts significatives au fil du temps, en particulier pour les appareils dotés de configurations ou d'accessoires multiples.

Conclusion

Réduire les coûts de traduction de l'IFU ne consiste pas à faire des coupes, mais à créer un contenu conforme et réutilisable. En combinant une rédaction stratégique, des outils intelligents et une collaboration étroite avec les prestataires de services de traduction, les équipes chargées de la réglementation et de la documentation peuvent garantir à la fois la rentabilité et la conformité aux exigences du MDR.

Si votre organisation publie des IFU dans plusieurs langues de l'UE, l'application de quelques-unes de ces stratégies peut engendrer une différence non négligeable dans votre budget de traduction.

Vous avez besoin d'aide pour traduire vos notices d’utilisations ? Contactez-nous, nous sommes un prestataire de services de traduction spécialisé dans les dispositifs médicaux et nous serons heureux de vous aider.

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 21/07/2025
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Avez-vous déjà été surpris de constater que la traduction d'un même texte dans différentes langues peut donner lieu à des prix très différents ? Pourquoi une traduction de l'anglais vers le japonais est-elle plus coûteuse qu'une traduction de l'anglais vers l'espagnol ?

Bien que cela puisse sembler illogique à première vue, la réponse se trouve dans l'économie et la structure sous-jacentes du secteur de la traduction. Dans cet article, nous allons explorer les facteurs clés qui déterminent les prix des services de traduction professionnelle.

[TOC]

1. L'offre et la demande : Le facteur clé de la tarification

Le prix des traductions est principalement régi par l' économie de marché et la loi de l'offre et de la demande joue donc un rôle central. Les paires de langues pour lesquelles un grand nombre de traducteurs sont disponibles (comme l'anglais-espagnol) ont tendance à avoir des tarifs plus bas en raison d'une plus grande concurrence. Les paires de langues moins courantes (comme le chinois-espagnol ou le norvégien-portugais) ont tendance à être plus chères parce qu'il y a moins de professionnels qualifiés disponibles.

Ce principe de base explique pourquoi les prix varient même si la charge de travail ou la complexité du texte reste la même.

2. Où vivent les traducteurs ? Le facteur du coût de la vie

Le pays de résidence des traducteurs est un autre facteur important qui influe sur les tarifs de traduction. Les traducteurs vivent généralement dans leur pays d'origine, où ils proposent des traductions dans leur langue maternelle. Un traducteur basé en Norvège, par exemple, doit gagner plus pour maintenir son niveau de vie qu'un traducteur basé au Portugal, ce qui se reflète dans ses honoraires de traduction.

À titre d'exemple, en 2024, le salaire annuel moyen en Norvège était d'environ 64 800 euros, contre 19 200 euros au Portugal.

Bien qu'il existe des exceptions, comme les traducteurs natifs vivant dans des pays où le coût de la vie est moins élevé (par exemple, un traducteur britannique en Thaïlande), ces cas sont rares et n'ont pas d'incidence significative sur les prix du marché.

3. Traducteurs natifs et non natifs : Un compromis entre qualité et coût

Les agences de traduction professionnelles respectent généralement une règle d'or : Traduisez toujours dans la langue maternelle du traducteur.

Les traducteurs natifs garantissent une plus grande précision linguistique, une pertinence culturelle et une fluidité naturelle. Toutefois, pour réduire les coûts, certaines agences ou certains traducteurs indépendants ne respectent pas cette règle. Par exemple, engager un traducteur espagnol ayant de solides compétences en anglais et proposant des traductions inversées (de l'espagnol vers l'anglais). En outre, dans les paires très demandées, comme le chinois vers l'anglais, le recours à des traducteurs non natifs est de plus en plus fréquent, tout simplement parce qu'il n'y a pas assez de professionnels natifs pour répondre à la demande.

Si cela permet de réduire les coûts, c'est souvent au détriment de la qualité, en particulier pour le marketing et les contenus sensibles à la culture.

4. Le panel de traducteurs : Certains couples de langues ont plus de talent

Le nombre de traducteurs disponibles pour chaque paire de langues joue également un rôle important dans la tarification. Au Royaume-Uni, par exemple, le français, l' allemand et l' espagnol sont les langues étrangères les plus couramment étudiées dans les facultés de traduction, alors que le chinois, le russe ou l' arabe sont généralement des langues secondaires, ce qui signifie qu'il y a moins de professionnels formés.

Par conséquent, les combinaisons linguistiques impliquant des langues largement parlées ou économiquement dominantes (comme l'anglais) ont tendance à disposer d'un plus grand panel de talents - etdonc de prix plus bas - que les paires de langues de niche ou émergentes.

5. L'industrie axée sur les indépendants : Flexibilité et pressions du marché

La plupart des traductions professionnelles sont réalisées par des traducteurs indépendants, et non par du personnel interne. Même les grandes sociétés de traduction s'appuient largement sur un réseau mondial de professionnels indépendants.

Pour cette raison :

  • Les prix fluctuent en fonction du marché des indépendants pour chaque paire de langues.
  • Les agences doivent ajuster les tarifs par projet pour refléter la disponibilité et le coût des traducteurs dans le monde réel.

Les agences qui proposent des tarifs forfaitaires pour toutes les langues peuvent réaliser des marges bénéficiaires élevées sur les paires à bas prix, mais risquent de rencontrer des problèmes de qualité ou de disponibilité dans les paires plus chères.

Réflexions finales : La tarification des traductions est logique

S'il peut sembler étrange à première vue qu'une traduction en norvégien puisse coûter deux fois plus cher qu'une traduction en portugais, la réalité de la distribution mondiale des traducteurs, de la demande du marché et du coût de la vie offre une explication claire.

Chez AbroadLink Translations nous adaptons nos tarifs en fonction de ces facteurs, afin d'assurer un juste équilibre entre rentabilité et qualité, sur la base de chaque combinaison linguistique spécifique.

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 10/03/2025
Comment économiser sur la traduction

Le passage de la directive sur les dispositifs médicaux (MDD) au règlement sur les dispositifs médicaux (MDR) a entraîné une augmentation significative des exigences en matière d'informations devant accompagner les dispositifs médicaux.

Comme indiqué à l'annexe I, chapitre III du règlement MDR, l'étiquetage et la notice d'utilisation (IFU) doivent comporter plus d'informations que dans la directive précédente.

Cette évolution des exigences en matière d'information peut entraîner un accroissement du contenu de la notice d'utilisation de 40 à 200 %, ce qui se traduit par une augmentation des coûts de traduction.

Pour atténuer cet impact, il est essentiel de mettre en œuvre des stratégies permettant d'optimiser le processus de traduction et de garantir la cohérence et l'efficacité de la gestion du contenu multilingue.

Voici quelques stratégies visant à réduire le budget de traduction.

[TOC]

Réutilisation des contenus existants

Lors de la rédaction de la nouvelle notice d'utilisation conformément au règlement MDR, il est conseillé de réexploiter des blocs d'information déjà présents dans la version précédente de la notice, sous la directive MDD.

Cette pratique permet non seulement de réduire le volume de contenu à traduire, mais aussi de garantir la cohérence terminologique et stylistique. Pour ce faire, il est essentiel que les rédacteurs techniques évitent de modifier les textes préalablement approuvés, sauf si cela est strictement nécessaire.

Mise en œuvre d'outils de traduction assistée par ordinateur (TAO)

Les outils de TAO permettent de créer des mémoires de traduction et des glossaires terminologiques basés sur des traductions antérieures qui ont fait l'objet d'un contrôle de qualité et qui ont de préférence été révisées par les distributeurs ou les bureaux locaux. Cette approche permet de :

  • réduire les délais de livraison,
  • réaliser des économies en réutilisant des textes déjà traduits,
  • réduire le risque d'erreurs ou d'incohérences en utilisant une terminologie préalablement approuvée.

Optimiser le contenu

  1. Révision linguistique : Une fois la rédaction de la notice d'utilisation terminée, il est conseillé de procéder à une révision visant à exprimer la même information en moins de mots. Moins de mots signifie moins de contenu à traduire et donc un coût moindre.
  2. Utilisation d'éléments visuels : L'intégration d'images, de diagrammes ou d'infographies peut réduire la quantité de texte nécessaire, ce qui facilite la compréhension et réduit le volume de contenu à traduire.

Rédaction en anglais comme langue source

Rédiger la notice d'utilisation en anglais peut être avantageux, car cette langue nécessite généralement moins de mots pour exprimer des concepts et est largement utilisée dans le domaine médical. En outre, il existe davantage de ressources techniques et humaines pour la traduction de l'anglais vers d'autres langues, ce qui peut réduire les coûts et améliorer la qualité des traductions.

Considérer la post-édition

L'analyse de la faisabilité de la post-édition implique l'évaluation de la qualité des traductions automatiques générées par des moteurs spécialisés. Si la qualité est acceptable, il est possible d'opter pour une révision humaine ultérieure (post-édition), ce qui peut s'avérer moins coûteux qu'une traduction entièrement manuelle.

Cohérence des formats et des phrases

Il est essentiel d'utiliser des systèmes de rédaction permettant de maintenir et de réutiliser des blocs d'information, y compris le format. La cohérence de la structure et de la rédaction facilite la traduction et garantit l'uniformité de l'ensemble des documents.

Conclusion

Le passage au règlement MDR présente des défis importants en termes de gestion de l'information et de traduction des notices d'utilisation. Cependant, en mettant en œuvre des stratégies telles que la réutilisation du contenu, l'utilisation d'outils de TAO, l'optimisation du texte, la rédaction en anglais, l'évaluation de la post-édition et la cohérence des formats, il est possible de réduire les coûts associés à la traduction. Ces pratiques contribuent non seulement à l’optimisation économique, mais garantissent également la qualité et la cohérence des informations fournies aux utilisateurs de dispositifs médicaux.

Si vous avez besoin d'aide pour la traduction de la documentation de dispositifs médicaux, n’hésitez pas à contacter AbroadLink Translations. Nous serons ravis de vous aider !

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Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 25/02/2025
auditeurs des organismes notifié

L'évaluation de la qualité des traductions dans le secteur des dispositifs médicaux fait partie des processus visant à garantir la sécurité des patients et la conformité réglementaire.

Les organismes notifiés, par l'intermédiaire de leurs auditeurs, sont chargés de vérifier que les traductions des notices d'utilisation, des étiquetages et des documents marketing sont conformes aux règlements applicables. Mais que disent les règlements ? Et quels sont les critères utilisés pour effectuer cette évaluation ?

[TOC]

Que disent les règlements quant à la qualité des traductions ?

Le règlement européen 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux et le règlement européen 2017/746 relatif aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro établissent clairement la responsabilité des distributeurs et des importateurs en matière de qualité des traductions.

L'article 16 des deux règlements précise que ces acteurs doivent disposer d'un système de management de la qualité (SMQ) comprenant des procédures garantissant que les informations traduites sont exactes et à jour.

Cela signifie que les fabricants doivent également se conformer à ces exigences en veillant à ce que leurs processus de traduction soient conformes aux exigences réglementaires.

Comment garantir une traduction exacte ?

Garantir l'exactitude d'une traduction n'est pas une tâche facile et peut se faire de différentes manières. Cependant, les organismes notifiés, par le biais de leurs audits, établissent des pratiques et des exigences spécifiques pour que les entreprises se conforment aux règlements.

À cette fin, le système de management de la qualité (SMQ) de chaque entreprise doit comprendre une procédure détaillée décrivant la manière dont les traductions sont gérées. Parmi les principaux aspects à définir, citons :

  • Les traductions seront-elles gérées en interne, en externe ou selon une approche mixte ?
  • Quels processus de contrôle de la qualité seront appliqués ?
  • Qui sera chargé d'effectuer les traductions et comptant sur quelles qualifications ?

Externalisation des services de traduction

Dans la pratique, les organismes notifiés considèrent que les traductions réalisées par des services de traduction professionnels externes ont plus de validité, à condition que ces services disposent de certifications de qualité reconnues, telles que :

  • ISO 9001 : Système de gestion de la qualité
  • ISO 17100 : Externalisation des services de traduction
  • ISO 13485 : Gestion de la qualité pour les dispositifs médicaux.

Ces certifications garantissent que les processus de traduction sont conformes aux normes internationales de qualité et que les traducteurs concernés sont qualifiés pour travailler avec des documents techniques et réglementaires.

Certificats de traduction : traçabilité et transparence

Afin d’éviter des problèmes avec les auditeurs les plus exigeants et de garantir la conformité réglementaire, il est conseillé aux personnes chargées de la conformité réglementaire (PRRC) de demander un certificat de traduction. Ce document doit être stocké dans le SMQ et fournir des informations clés sur le processus de traduction, telles que :

  • date de réalisation de la traduction,
  • code du projet de traduction,
  • documents et langues concernés,
  • nom des traducteurs et leur qualification professionnelle.

Certains fournisseurs de services de traduction, comme nous chez AbroadLink, proposons des certificats de traduction sans frais supplémentaires, signés électroniquement, qui peuvent être utilisés comme preuve de conformité réglementaire auprès des auditeurs.

Conclusion

L'évaluation de la qualité des traductions par les organismes notifiés est un processus rigoureux qui exige la mise en œuvre de procédures de contrôle au sein du SMQ des entreprises. L'exactitude des traductions est garantie par l'application de processus définis, l'utilisation de traducteurs qualifiés et la validation par des certifications internationales.

Le recours à des services de traduction externes disposant de certifications de qualité reconnues et la demande de certificats de traduction sont des pratiques recommandées pour garantir la conformité réglementaire et éviter d'éventuels désagréments lors des audits. En fin de compte, la qualité de la traduction a un impact non seulement sur la conformité réglementaire, mais aussi sur la sécurité et la confiance des utilisateurs finaux des dispositifs médicaux.

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Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 26/01/2024

Les agences de traduction jouent un rôle crucial dans le monde globalisé d'aujourd'hui, facilitant la communication entre différentes cultures et langues. Au cœur de ces opérations se trouve le gestionnaire de projet, un professionnel dont le rôle va bien au-delà de la simple coordination. Dans cet article, nous explorerons les responsabilités et les compétences nécessaires pour exceller en tant que gestionnaire de projet au sein d'une agence de traduction.

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Planification stratégique

Le gestionnaire de projet dans une agence de traduction est le stratège derrière chaque projet linguistique. Il commence par comprendre les besoins spécifiques du client, établissant un plan détaillé qui inclut les délais, les ressources nécessaires et les compétences linguistiques requises. Cette phase est cruciale pour garantir la réussite du projet.

Exemple : Un client international souhaite lancer un nouveau produit dans plusieurs marchés mondiaux. Le gestionnaire de projet élabore un plan détaillé, déterminant les langues cibles, les délais de livraison spécifiques à chaque marché et les ressources nécessaires. Il tient compte des particularités culturelles pour s'assurer que la traduction reflète efficacement le message du produit dans chaque région.

Gestion des ressources humaines

Le recrutement et la gestion d'une équipe diversifiée de traducteurs, relecteurs et experts en localisation sont au cœur du rôle du gestionnaire de projet. Il doit évaluer les compétences linguistiques, les domaines d'expertise et les disponibilités de chaque membre de l'équipe, tout en s'assurant de maintenir un niveau élevé de qualité et de cohérence tout au long du projet.

Exemple : Pour un projet technique complexe, le gestionnaire de projet sélectionne des traducteurs spécialisés dans le domaine technique en question. Il évalue leurs compétences, s'assure qu'ils comprennent les nuances spécifiques du sujet, et crée une équipe capable de relever le défi.

Communication transparente

La communication est la clé du succès dans le domaine de la traduction. Le gestionnaire de projet est le point de contact principal entre le client, l'équipe de traduction et les autres parties prenantes. Il doit s'assurer que toutes les parties comprennent clairement les attentes, les délais et les spécifications du projet.

Exemple : Un client a des exigences spécifiques en termes de ton et de style pour son contenu marketing. Le gestionnaire de projet communique ces directives clairement à l'équipe de traduction, s'assurant que chaque membre comprend l'importance de maintenir une cohérence linguistique tout en respectant les attentes du client.

Gestion de la qualité

La qualité est un aspect non négociable dans le domaine de la traduction. Le gestionnaire de projet est responsable de mettre en place des processus de contrôle qualité rigoureux. Cela inclut la révision approfondie des traductions, la correction des erreurs éventuelles et la garantie d'une cohérence terminologique tout au long du projet.

Exemple : Avant la publication d'un manuel d'utilisation multilingue pour un produit technologique, le gestionnaire de projet peut organiser une session de révision approfondie. Un professionnel relit le texte, détecte et corrige les erreurs potentielles, tout en veillant à la cohérence des termes techniques. Des tests utilisateur peuvent également être intégrés pour évaluer la compréhension du contenu par le public cible.

Technologie et outils de gestion de projet

Les agences proposant des services de traduction modernes utilisent une variété d'outils et de technologies pour améliorer l'efficacité et la qualité des projets de traduction. Le gestionnaire de projet doit être familier avec ces outils, tels que les mémoires de traduction, les plateformes de gestion de projet et les logiciels de localisation, afin d'optimiser les processus et d'assurer une livraison rapide et précise des projets.

Exemple : L'utilisation d'une mémoire de traduction permet au gestionnaire de projet de maintenir la cohérence terminologique sur plusieurs projets pour le même client. Les outils de gestion de projet, tels que les tableaux de bord en ligne, facilitent la collaboration au sein de l'équipe, tandis que les logiciels de localisation garantissent une adaptation précise du contenu aux spécificités culturelles de chaque marché.

Conclusion

En résumé, le gestionnaire de projet joue un rôle central dans une agence de traduction, il s'engage activement dans la planification, la gestion des ressources humaines, la communication, la gestion de la qualité et l'utilisation d'outils technologiques pour assurer le succès des projets de traduction dans les délais impartis. Sa polyvalence, sa communication efficace et sa compréhension approfondie des langues et des cultures en font un élément essentiel pour le succès continu des agences de traduction.

Portrait de Emeline PADIEU
Emeline PADIEU

Titulaire d’un master en Langues Etrangères Appliquées, spécialité Management international, parcours Techniques des Echanges Internationaux, Emeline a réalisé son stage de fin d’études chez AbroadLink Traductions et y travaille désormais en tant qu’assistante commerciale et marketing.

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Publié le 27/06/2022

La profession de traducteur a connu une croissance remarquable ces dernières années. Les entreprises ayant de plus en plus besoin de faire connaître leurs produits, leurs services et, d'une manière générale, leurs activités à un plus grand nombre de personnes, le volume de travail des traducteurs professionnels a connu une croissance sans précédent.

Outre les traductions techniques, scientifiques et littéraires, qui sont historiquement les plus courantes, on observe depuis quelques années une demande croissante de services de traduction axés sur les canaux en ligne. C'est un nouveau service visant à répondre aux besoins de tout type d'entreprises qui souhaitent élargir leurs marchés et offrir leurs services partout dans le monde, en évitant de recourir aux traductions automatiques.

Mais où les traducteurs spécialisés dans ce type de service se forment-ils ?  En tant que spécialistes des services de traduction dotés d’une grande équipe de professionnels, l'agence de traduction AbroadLink, vous explique tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

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1. Où sont formés les meilleurs traducteurs d'Europe ?

Comme pour beaucoup de professions, on est souvent dubitatif lorsqu’il s’agit de trouver où se former pour pouvoir exercer ensuite la profession. En l'occurrence, il faut garder à l'esprit qu'en Europe, la traduction est un discipline universitaire dont l’obtention de la totalité des crédits est nécessaire pour disposer de la qualification exigée pour exercer dans ce domaine.

En France, par exemple, la plupart de nos universités proposent ce diplôme parmi le large éventail de cursus disponibles. Son titre officiel est Master en traduction et interprétation. De plus, on peut aussi se tourner vers des écoles spécialisés chargés d'enseigner leurs programmes éducatifs pour former les étudiants désireux d'acquérir les connaissances enseignées dans ce type de parcours de formation.

Dans le reste de l'Europe, le fonctionnement est très similaire. Les universités tant publiques que privées se doivent de fournir la formation nécessaire pour que les professionnels qui le souhaitent puissent obtenir toutes les connaissances nécessaires à leur accomplissement professionnel.

2. L'importance d'une bonne formation

Dans un tel contexte, caractérisé par la quantité de nouvelles informations provenant du monde entier, la profession de traducteur joue un rôle essentiel dans notre vie quotidienne, que ce soit en termes d'information ou de divertissement. Le monde de la traduction est particulièrement complexe et semble parfois invisible. Toutefois, son importance n'en est pas moins remarquable à bien des égards.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, un traducteur n'est pas seulement une personne qui connaît et maîtrise deux langues. De nombreux éléments entrent en jeu lorsqu'il faut demander une traduction et l'effectuer correctement. Une bonne traduction doit pouvoir transmettre au lecteur le même contenu que le texte original en langue source, mais adapté aux caractéristiques de la langue cible à laquelle on doit se référer. Par conséquent, une traduction ne doit ni ajouter des idées qui ne figurent pas dans le texte d’origine ni, bien sûr, en supprimer. Ce principe doit être respecté, en tenant compte des nécessités de chaque langue donnée.

Les expressions, la terminologie, les phrases idiomatiques ou tout autre élément qui doit être traduit ne peuvent être travaillés que par un professionnel qui dispose de toutes les informations nécessaires sur la langue. Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses raisons qui nous aident à comprendre pourquoi les services de traduction assurés par les centres de formation officiels sont si importants.

Comme nous l'avons vu, de nombreux éléments entrent en jeu pour assurer une formation de qualité qui réponde aux besoins du client. Grâce à des services comme ceux d'AbroadLink, nos clients ont la garantie de disposer de plus de 85 spécialités variées dans plus de 50 langues différentes. Toujours en respectant les exigences et caractéristiques de chaque langue afin d'être en capacité de résoudre tous les problèmes auxquels nous devons faire face dans diverses situations.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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Publié le 07/07/2021

Que vous travailliez avec une grande multinationale de la traduction ou une petite agence, ce sont les traducteurs dans leur soliloque devant l'ordinateur qui sont les véritables architectes d'une bonne traduction.

Le métier de traducteur est peu connu du grand public. Lorsque la plupart des gens pensent à un traducteur, ils pensent à un traducteur littéraire. Toutefois, le marché de la traduction éditoriale est très restreint par rapport à celui de la traduction médicale, juridique, financière, commerciale ou technique.

Il est également bien connu qu'un pourcentage élevé de traducteurs travaillent en tant qu'indépendants. 

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1. Modèles d'entreprise des sociétés de traduction

Modèles d'entreprise des sociétés de traduction

Avant de peser le pour et le contre de la collaboration avec un traducteur indépendant ou interne, vous devez savoir comment fonctionnent les agences de traduction.

En général, on peut dire qu'il existe deux types de sociétés de traduction. Certaines entreprises emploient des traducteurs qui font partie du personnel pour effectuer les traductions. Dans d'autres entreprises, l'équipe interne de l'entreprise est composée de chefs de projet et les traductions sont réalisées par des prestataires externes.

Dans le cas des premières entreprises, elles ne travaillent généralement que dans quelques combinaisons linguistiques et leurs clients privilégiés sont les grandes entreprises de traduction.

En réalité, la plupart des sociétés de traduction se situent entre ces deux extrêmes du modèle économique des sociétés de traduction. Ainsi, certaines combinaisons linguistiques seront réalisées en interne et d'autres en externe.

2. Spécialisation : traducteur indépendant

Spécialisation : traducteur indépendant

L'une des caractéristiques que vous devez rechercher chez les traducteurs qui effectuent vos traductions est leur grande expérience et leur spécialisation dans votre domaine.

Si votre entreprise appartient au secteur biomédical, il sera très important que le traducteur soit spécialisé dans la traduction médicale. Le domaine de la médecine et des dispositifs médicaux implique l'utilisation d'un langage spécialisé.

Dans ce sens, les sociétés de traduction auront tendance à utiliser leurs traducteurs internes. La société de traduction peut être en mesure de travailler avec un traducteur externe hautement spécialisé dans votre domaine, mais elle ne le fera pas si son traducteur interne n'a rien à faire.

3. Engagement : traducteur interne

Engagement : traducteur interne

Lorsque vous faites appel à un professionnel, il est important de compter sur son engagement à réaliser vos projets de la meilleure façon possible. En ce sens, plus nous sommes importants en tant que client pour ce professionnel, plus le niveau d'engagement que nous pouvons attendre est élevé.

De ce point de vue, je pense que les traducteurs internes se sentent plus engagés dans leur travail car ils n'ont qu'un seul client : l'entreprise qui les embauche.

Lorsqu'un traducteur interne fait une erreur, il la commet devant son seul client, ce qui peut le conduire à la faillite s'il ne fait pas son travail correctement.

Dans le cas des traducteurs indépendants, l'un des facteurs qui influera sur leur niveau d'engagement sera le pourcentage que vous assumerez de leur chiffre d'affaires annuel. Ne demandez pas la lune à un traducteur indépendant alors que vous ne lui donnez pratiquement pas de travail !

4. Assistance technique : traducteur interne

Assistance technique : traducteur interne

Sur le plan technique, vous pouvez vous attendre à un meilleur service en travaillant avec un traducteur interne. Les traducteurs internes feront partie d'une équipe. En général, les sociétés de traduction disposent d'un responsable technique qui assiste les traducteurs de la société.

Le cas des traducteurs indépendants peut être très variable. Il y a ceux qui ne font que se familiariser avec les aspects purement techniques de la traduction, en s'appuyant sur les agences de traduction avec lesquelles ils travaillent.

D'autres, en revanche, notamment ceux qui travaillent avec des clients directs, auront été contraints de résoudre les problèmes techniques nécessaires au maintien de ce type de relation commerciale directe.

5. Alors, dois-je travailler avec un traducteur indépendant ou un traducteur interne ?

Alors, dois-je travailler avec un traducteur indépendant ou un traducteur interne ?

Il y a peu de vérités absolues. Comme je l'ai expliqué, en fonction des caractéristiques de notre projet, nous pouvons être intéressés, a priori, de travailler avec un type de traducteur ou un autre.

Indépendamment des différents facteurs que nous avons exposés ici, l'élément le plus important à prendre en compte chez un traducteur, qu'il soit interne ou indépendant, est ses compétences professionnelles : qu'il traduise vers sa langue maternelle, qu'il soit diplômé en traduction et en interprétation, qu'il fasse une lecture finale comme contrôle de qualité...

Si vous voulez en savoir plus sur la manière d'évaluer le professionnalisme d'un traducteur, je vous recommande mon article : « Comment différencier un traducteur professionnel ».

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 30/04/2021

Il s'agit d'un élément essentiel qui doit être pris en compte par les chefs de projet des entreprises de traduction, par les services de traduction des grandes entreprises ou, de manière générale par toute personne faisant appel à des services de traduction. Pourquoi ?

Tout d'abord, je tiens à souligner que le plus important est de travailler avec un traducteur dont la langue maternelle est la langue cible, qui est professionnel et qui possède une expérience et/ou une formation dans les domaines dans lesquels il traduit, même si ce n'est pas tout.

Le fait qu'un traducteur vive dans le pays de sa langue maternelle ou dans le pays de sa langue étrangère aura une influence sur ses compétences linguistiques. De quelle manière ? Comment pouvez-vous tirer parti de cette situation ?

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1. Quel traducteur comprend le mieux ?

Quel traducteur comprend le mieux

À l'exception des cas isolés, nous pouvons affirmer que les traducteurs qui vivent dans le pays de la langue à partir de laquelle ils traduisent, c'est-à-dire dans le pays de la langue du texte source, ont une connaissance plus approfondie de cette langue.

Imaginez la situation suivante : vous êtes allé en Angleterre pour apprendre l'anglais, vous êtes tombé follement amoureux de quelqu'un et avez décidé de fonder une famille dans ces îles verdoyantes et pluvieuses. Dix ans plus tard, vous avez des enfants et filez toujours le parfait amour.

Vous parlez avec vos beaux-parents, vous regardez les actualités et lisez le journal dans votre langue étrangère. Ainsi, certains traducteurs ont une connaissance de la langue équivalente à celle de locuteurs natifs bien instruits.

Il semble évident que les traducteurs qui vivent dans le pays de la langue source seront rarement confrontés à des expressions ou à des textes qu'ils ne comprennent pas. Bien sûr, il y a toujours un tribut à payer.

2. Quels traducteurs s'expriment le mieux ?

Quels traducteurs s'expriment le mieux

Les arguments que j'ai présentés pour expliquer pourquoi le traducteur qui vit dans le pays de sa langue étrangère devrait avoir une meilleure maîtrise de la langue source sont valables pour le traducteur qui vit « chez lui ».

Si l'on pense que peu de personnes maîtrisent la langue française aussi bien que Charles Baudelaire ou Marcel Proust, on peut cependant comprendre qu'un traducteur ne cesse d'approfondir sa connaissance de sa propre langue maternelle dans l'exercice de sa profession.

En sollicitant plus activement leur langue cible, c'est-à-dire leur langue maternelle, les traducteurs qui vivent dans le pays de la langue cible ont plus de facilité à trouver les mots les plus adaptés, à utiliser de nouvelles expressions ou les idiomes du moment, et de manière générale, à mieux s'exprimer.

3. Quel est le bon choix ?

Quel est le bon choix ?

Suite à ces arguments, nous pouvons effectivement constater que le fait de vivre ou non dans le pays de la langue cible ou source présente à la fois des avantages et des inconvénients pour un traducteur. Comment pouvez-vous tourner cela à votre avantage ?

En fonction du type de texte, on peut penser qu'il est préférable de faire appel à un traducteur plutôt qu'à un autre. En général, on pourrait dire que si l'essence du texte à traduire est très difficile à comprendre, il est préférable de faire appel à un traducteur qui vit à l'étranger.

Cependant, pour les textes qui exigent de connaître les derniers néologismes, pour lesquels la formulation est importante et qui nécessitent une traduction dans un registre sophistiqué, le meilleur choix est d'avoir recours à un traducteur qui vit dans un pays où sa langue maternelle est parlée.

De mon point de vue, la solution idéale est de suivre un processus de traduction tel que celui proposé par la norme ISO 17100 en matière de services de traduction.

Lors de la phase de traduction, il est préférable de travailler avec un traducteur qui vit dans le pays de la langue source, ce qui minimise le risque que le traducteur interprète mal le texte source.

La deuxième phase, celle de la relecture, devrait être effectuée par un traducteur qui vit dans le pays de la langue cible, c'est-à-dire, sa langue maternelle, car cela lui permet d'améliorer des aspects liés à l'expression et à l'utilisation de la langue si nécessaire.

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Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 23/04/2021

L'un des principes enseignés dans les écoles de traduction est que vous devez toujours traduire à partir du texte original. C'est une idée raisonnable et bien établie, car, en règle générale, il n'y a rien de plus fidèle à lui-même que le texte original.

Cependant, la réalité du secteur de la traduction fait que nous, les sociétés de traduction, recommandons souvent à nos clients de travailler à partir de l'anglais. Dans de nombreux cas, c'est le meilleur moyen d'obtenir une traduction de qualité supérieure à un prix plus avantageux.

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1. Raisons pour lesquelles les sociétés de traduction vous recommandent de traduire à partir de l'anglais

1.1. Tous les traducteurs ne sont pas aussi professionnels

Tous les traducteurs ne sont pas aussi professionnels

Si vous travaillez aux côtés d'autres personnes, vous savez probablement que le niveau de professionnalisme et de compétence varie d'un individu à l'autre.

Plus nous avons de choix, plus nous avons de chances de travailler avec de bons professionnels, disposant de la formation, des conditions, des attitudes et des outils adéquats.

L'anglais est aujourd'hui la principale langue de travail. C'est pourquoi il existe un nombre croissant de traducteurs professionnels qui travaillent à partir de cette langue (voir notre blog Pourquoi l'anglais est-elle la langue la plus traduite ?)

La possibilité de travailler avec les meilleurs professionnels est un facteur qui aura une influence sur la qualité de nos traductions, mais trouver davantage de traducteurs vous permettra de bénéficier de tarifs plus compétitifs.

En ce qui concerne ce dernier point, je vous recommande mon article de blog : « Pourquoi le tarif des traductions est-il plus élevé pour certaines langues ? »

1.2. Il est plus facile de se documenter en anglais

Il est plus facile de se documenter en anglais

Non seulement les traducteurs professionnels sont beaucoup plus nombreux à traduire depuis l'anglais qu'à partir d'autres langues (allemand, espagnol, italien, arabe, chinois...), mais cette langue leur permet également de travailler dans de meilleures conditions.

L'anglais est la langue de la science. En traduction technique, cela signifie qu'un néologisme technique peut ne pas avoir de traduction établie en français, en russe ou en arabe.

Ainsi, si l'on recherche des glossaires techniques ou des dictionnaires bilingues spécialisés, la plupart des maisons d'édition commenceront par publier une version anglaise.

Pour résumer, les traducteurs qui travaillent à partir de l'anglais ont davantage accès à une documentation de référence de qualité, ce qui améliore inévitablement la qualité de leur travail.

1.3. Quand les mots comptent dans la traduction

Quand les mots comptent dans la traduction

Saviez-vous qu'une traduction du français vers l'anglais peut présenter jusqu'à 15 % de mots en moins ?

Si l'univers de la traduction vous est familier, vous savez probablement que les traducteurs et les agences de traduction utilisent le mot comme unité pour calculer le coût d'une traduction.

Cela signifie que si nous traduisons à partir de l'anglais, le tarif de notre traduction peut être réduit de jusqu'à 15 %. Pas mal, n'est-ce pas ?

Cela semble un bon argument pour traduire à partir de l'anglais, surtout si nous devons traduire dans un grand nombre de langues, que celles-ci soient rares ou plus communes. Cependant, tout ce qui brille n'est pas or.

2. Raisons pour lesquelles vous ne devriez pas traduire depuis l'anglais s'il ne s'agit pas du texte original

2.1. Les traductions ne sont pas parfaites

Les traductions ne sont pas parfaites

À l'école, mon professeur d'anglais avait l'habitude de nous dire : « Traduttore, traditore ».

Sans entrer dans la vraie signification de ce célèbre jeu de mots italien, ce qui est sûr, c'est qu'il est toujours possible de faire des erreurs plus ou moins importantes en traduisant.

En ce sens, lorsque nous traduisons à partir de l'anglais alors que ce n'est pas la langue d'origine, nous prenons le risque de répéter une erreur de traduction dans les autres langues.

Pour réduire ce risque, il convient de faire un effort supplémentaire dans le cas de la traduction de l'anglais. Par exemple, il sera préférable d'effectuer une traduction puis une révision de l'anglais conformes à la norme ISO 17100 pour les services de traduction.

La meilleure façon de prévenir ce risque est de suivre l'approche adoptée par les grandes multinationales, qu'elles soient allemandes, japonaises ou chinoises.

La stratégie habituelle consiste à rédiger directement toute la documentation technique ainsi que les autres textes en anglais. Cela garantit que la traduction de nos manuels, notices, catalogues et sites web sera effectuée à partir de la langue originale.

2.2. L'anglais n'est pas toujours nécessaire

L'anglais n'est pas toujours nécessaire

Bien qu'il soit difficile d'imaginer qu'une entreprise internationale n'ait pas besoin de traduire son contenu en anglais, c'est une situation qui peut se produire en fonction des marchés cibles de l'entreprise.

Dans ce cas, la traduction des textes en anglais entraînera une dépense supplémentaire en plus du risque présenté dans la section précédente.

Toutefois, en fonction du nombre de langues dont nous avons besoin et des combinaisons de langues auxquelles nous avons affaire, il est possible que passer par l'anglais soit la meilleure stratégie de traduction, tant du point de vue économique que du point de vue qualitatif.

Dans ce cas, je vous recommande de demander un devis à votre agence de traduction habituelle qui traduira directement depuis la langue originale ou depuis l'anglais. On peut parfois être surpris !

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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