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Gestion d'entreprise

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Message d'erreur

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Publié le 15/09/2025

Un projet de traduction ne dépend pas uniquement des compétences du traducteur. La qualité des informations que vous lui transmettez joue un rôle essentiel. Un brief de traduction clair et détaillé permet de gagner du temps, d’éviter les malentendus et d’obtenir un résultat parfaitement adapté à vos besoins. Plus vous êtes précis dans votre brief, plus le traducteur pourra livrer une traduction fidèle et efficace, qui s’intègre sans difficulté dans votre stratégie de communication.

 

Pourquoi un brief de traduction est indispensable

Le brief est la feuille de route du traducteur. Il l’aide à comprendre vos attentes, à choisir le bon style et à adopter la terminologie adéquate. Sans brief, le traducteur doit deviner vos intentions… ce qui peut entraîner des retards, des corrections à répétition ou un rendu qui ne reflète pas votre image. Un brief bien construit, c’est l’assurance d’une collaboration plus fluide et d’un résultat optimal. C’est aussi un moyen d’économiser du temps et des ressources, car chaque étape est mieux anticipée.

Définir vos objectifs : quelle est la finalité du texte ?

Voulez-vous informer vos lecteurs, les convaincre, leur vendre un produit ou les former ? Selon l’objectif, le style et le vocabulaire ne seront pas les mêmes. Une brochure marketing doit être accrocheuse et persuasive, alors qu’un manuel technique doit rester clair, précis et neutre. En explicitant vos objectifs dès le départ, vous évitez au traducteur de devoir faire des choix approximatifs et vous obtenez un texte parfaitement en phase avec vos intentions.

Préciser la langue source et la langue cible

Ne vous contentez pas d’indiquer la langue. Mentionnez aussi la variante souhaitée : anglais britannique ou américain, français de France ou du Canada… Ces précisions permettent d’éviter les malentendus et les adaptations coûteuses en fin de projet. Une traduction qui ne prend pas en compte les usages régionaux peut perdre en impact, voire induire des erreurs de compréhension. Avec un brief bien renseigné, le traducteur s’assure d’adopter la bonne variante dès le départ.

Donner le contexte et décrire le public cible

À qui s’adresse le texte ? À des spécialistes qui maîtrisent le jargon de votre secteur, ou à un large public qui nécessite un langage plus simple ? Le contexte est tout aussi important : s’agit-il d’un document interne, d’une campagne marketing ou d’une communication officielle ? Ces informations influencent non seulement le ton mais aussi le degré de précision du vocabulaire employé. Plus le traducteur en sait sur votre audience, plus il pourra adapter le message de manière pertinente.

Format et contraintes techniques

Précisez le format attendu : Word, InDesign, Excel, HTML, etc. Si la traduction doit s’intégrer à une mise en page ou respecter une limite de caractères (par exemple dans un site web ou une application), indiquez-le clairement. Ces contraintes techniques influencent directement le travail du traducteur, car elles imposent parfois de reformuler ou de condenser le texte. Les indiquer en amont permet de gagner en efficacité et d’éviter des ajustements longs et coûteux après livraison.

Fournir des références et des exemples

Pour garantir la cohérence, partagez vos glossaires, vos traductions précédentes, vos guides de style ou même des exemples de communication que vous aimez. Ces documents aident le traducteur à comprendre votre ton de marque et à maintenir une homogénéité dans l’ensemble de vos supports. Fournir ces repères est une étape simple mais très précieuse qui limite les risques d’incohérences ou de contresens.

Fixer des délais réalistes et prévoir les validations

Un calendrier bien défini évite les mauvaises surprises. Indiquez la date de livraison finale, mais aussi les étapes intermédiaires si nécessaire (version provisoire, relecture interne, validation par un service spécifique). Prendre le temps de planifier permet d’anticiper les imprévus, d’ajuster si nécessaire et de réduire le stress lié aux deadlines trop serrées. Un planning clair profite autant à vous qu’au traducteur.

Identifier les bons interlocuteurs

Le traducteur doit savoir à qui s’adresser en cas de doute. Fournissez un contact principal qui centralise les échanges, afin de gagner en efficacité et d’éviter les messages contradictoires. Cela permet de fluidifier la communication et de résoudre rapidement les questions qui pourraient bloquer l’avancement du projet. Un interlocuteur réactif et disponible est un vrai atout pour assurer un suivi fluide et professionnel.

Checklist : les 8 points d’un brief efficace

  1. Des objectifs clairs et détaillés
  2. Les langues source et cible (avec variantes régionales)
  3. La description du public cible et du contexte
  4. Les formats et contraintes techniques
  5. Les glossaires et documents de référence
  6. Un calendrier précis avec étapes de validation
  7. Les coordonnées des interlocuteurs clés
  8. Toute consigne particulière liée au projet

Un briefing de traduction, c’est un gain de temps et une garantie de qualité. Chez Abroadlink, nous vous accompagnons dès la préparation de vos briefs pour tirer le meilleur parti de vos projets multilingues.

Portrait de Djobdi SAIDOU
Djobdi SAIDOU

Assistant marketing chez Abroadlink, Djobdi SAÏDOU est actuellement en deuxième année de Master Langues Étrangères Affaires Internationales à l'Université de Lorraine. Il est également titulaire d'une licence de langues étrangères appliquées.

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Publié le 30/06/2025
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Les mauvaises traductions ne sont pas seulement gênantes : elles peuvent également nuire à votre marque, semer la confusion dans l'esprit de vos clients et vous coûter de l'argent. Mais voici la bonne nouvelle : de meilleurs résultats ne sont pas toujours synonymes de budgets plus importants. Souvent, ce dont les entreprises ont besoin, c'est d'une approche plus intelligente de leur collaboration avec les prestataires de services de traduction.

Que vous travailliez avec un traducteur indépendant, une agence de traduction ou que vous gériez vos traductions en interne, ces cinq stratégies pratiques peuvent vous aider à améliorer la qualité et l'efficacité de votre travail.

Tout d'abord, commençons par parler du sujet qui fâche : « La traduction n'est-elle pas morte à cause de l'IA ? »

Il est vrai que la traduction automatique s'est considérablement améliorée. Des outils tels que DeepL, Google Translate et même ChatGPT peuvent produire des résultats remarquablement fluides. Pour un usage occasionnel, un premier jet ou pour saisir l'essentiel d'un sujet, ils sont tout à fait pertinents.

Mais voici ce qu'ils ne sont pas :

  • Un substitut au jugement humain expert
  • Une garantie contre les erreurs juridiques, culturelles ou techniques
  • Une source fiable pour les contenus sensibles à la marque ou à fort enjeu

Considérez l'IA comme un bon point de départ, et non comme la ligne d'arrivée. En fait, de nombreux professionnels utilisent désormais la traduction automatique et la post-édition humaine pour allier rapidité et qualité. Mais si votre contenu exige d’être juste — clair, cohérent, juridiquement solide ou persuasif — une intervention humaine dans le processus reste nécessaire.

Les entreprises les plus stratégiques apprennent à intégrer l'IA de manière judicieuse et à ne pas s'en remettre aveuglément à elle.

[Table des matières]

1. Partager ce qui compte le plus : Marché, ton et public

À qui vous adressez-vous ? Où vivent-ils ? Qu'est-ce qui compte pour eux ?

Le ton, le degré de formalité, le vocabulaire, tout cela change en fonction de la région et de la démographie. Par exemple, l'espagnol utilisé en Colombie est très différent de celui utilisé en Argentine. L'allemand parlé par les adolescents n'a rien à voir avec celui des juristes. Si vous n'avez pas une idée précise de votre public, vos traductions risquent de passer complètement à côté de la cible.

Et si l'IA peut « deviner » le ton ou l'intention, elle ne connaît pas la voix ou l'audience de votre marque à moins que vous ne la définissiez. Soyez précis sur les personnes que vous tentez d'atteindre, et vos traducteurs — humains ou assistés par l'IA — prendront de meilleures décisions.

2. Réservé aux professionnels : Ne misez pas uniquement sur les compétences linguistiques

Un employé bilingue ou un ami qui a étudié à l'étranger n'est pas un traducteur professionnel. La traduction nécessite des connaissances dans le domaine, des compétences rédactionnelles, une sensibilité culturelle et souvent des outils spécialisés.

Même l'IA a besoin d'une supervision qualifiée. Tout comme vous ne publieriez pas un contrat juridique généré par ChatGPT sans l'avis d'un avocat, vous ne devriez pas publier une fiche produit ou des instructions de sécurité traduits par l'IA sans l'intervention d'un traducteur.

Vous voulez une qualité fiable ? Travaillez avec des professionnels qualifiés — et si vous utilisez une traduction automatique, associez-la à une post-édition experte.

3. Fournir des fichiers sources modifiables et accessibles

L'envoi de PDF ou de captures d'écran non modifiables reste l'un des principaux facteurs de perte de productivité dans les flux de travail de traduction. Les traducteurs professionnels (et les logiciels de traduction) travaillent mieux avec des fichiers structurés et modifiables : Word, PowerPoint, Excel, HTML, InDesign, etc.

Les outils de traduction modernes permettent également de suivre les répétitions et de créer des mémoires de traduction, c'est-à-dire des bases de données intelligentes qui stockent les traductions précédentes afin d'améliorer la cohérence et de réduire les coûts au fil du temps.

Les outils d'IA peuvent aider à traiter rapidement de gros volumes ; cependant, sans entrée structurée, ils peuvent passer à côté du contexte ou mal interpréter un contenu sensible à la mise en page. Aidez-les (ainsi que votre équipe) en leur fournissant des fichiers sources propres dès le départ.

4. Le contexte est roi : Donnez aux traducteurs une vue d'ensemble

Même l'IA la plus avancée ne peut pas deviner la signification de « Appuyez ici » si elle ne sait pas ce qu'est « ici ». Que vous utilisiez des humains ou des machines, le contexte réduit les erreurs.

Quelques conseils faciles à mettre en oeuvre :

  • Partagez des captures d'écran des éléments de l'interface utilisateur
  • Expliquer l'objectif du document
  • Fournir des documents de référence, des directives de marque ou des traductions antérieures

Un contexte clair aide les traducteurs et améliore les résultats de la traduction automatique. Pensez-y comme si vous donniez à votre GPS la bonne destination — cela rend le voyage plus fluide.


5. Tirez parti des experts internes tout en gardant un équilibre

Votre équipe de vente, vos distributeurs ou vos succursales internationales connaissent vos produits et vos marchés mieux que quiconque. Leur avis sur la terminologie, le ton et les préférences culturelles est inestimable, en particulier pour adapter votre contenu au niveau local.

Impliquez-les dès le début, mais ne les surchargez pas. Une boucle de retour d'information rationalisée avec des responsabilités claires garantit que la collaboration ne vire pas au casse-tête. Vous ou votre prestataire de services linguistiques pouvez même utiliser des plateformes de révision structurée ou des systèmes de gestion de traduction pour optimiser le processus.

Dernier point à retenir : La traduction qualitative est un avantage stratégique

Si votre contenu influence la façon dont les gens perçoivent votre marque — et c'est presque toujours le cas — la traduction ne mérite pas d'être traitée comme une tâche secondaire dans votre flux de travail. Elle mérite une stratégie.

  • Identifiez votre public
  • Faites appel à des professionnels
  • Partagez le contexte et les ressources
  • Adoptez les technologies intelligentes
  • Intégrez le retour d'information dans votre processus

La traduction n'est pas en train de mourir. Elle évolue. Avec la bonne approche, votre entreprise peut mieux communiquer, plus rapidement et avec plus d'assurance dans toutes les langues liées à votre activité.

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 28/05/2025
Post-Market Surveillance (PMS)

Les fabricants de dispositifs médicaux et de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DIV, ou IVD en anglais) qui commercialisent leurs produits au Royaume-Uni doivent se préparer à de nouvelles obligations réglementaires : À partir du 16 juin 2025, de nouvelles exigences en matière de surveillance après commercialisation (SAC) s'appliqueront. Dans cet article, vous découvrirez quels changements spécifiques sont à venir, comment vous devez adapter votre système de surveillance après commercialisation et comment exploiter les synergies avec les processus existants de l'UE (RDM, RDIV) pour vous conformer à la réglementation.

Alors que l'Union européenne (UE) a créé un cadre réglementaire uniforme avec le règlement sur les dispositifs médicaux (règlement (UE) 2017/745 (RDM)) et le règlement sur les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (règlement (UE) 2017/746 (RDIV)), le Royaume-Uni a entamé sa propre voie réglementaire après le Brexit. Un changement important est désormais imminent : Le 16 juin 2025, des exigences plus strictes en matière de surveillance après commercialisation entreront en vigueur. Ces changements visent à structurer la surveillance des dispositifs médicaux et des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DIV) au Royaume-Uni et à l'aligner sur les normes réglementaires actuelles.

Mais en quoi consistent exactement les changements, quels délais sont pertinents et comment les entreprises peuvent-elles développer une stratégie viable pour se conformer aux nouvelles exigences ? Cet article fournit un aperçu structuré des changements les plus significatifs et détaille les étapes à suivre.

[Table des matières]

Le nouveau cadre réglementaire pour la surveillance après commercialisation (SAC) au Royaume-Uni

Après le Brexit, le Royaume-Uni a d'abord choisi de ne pas modifier le règlement de 2002 sur les dispositifs médicaux. Cependant, l'augmentation des exigences en matière de sécurité et de performance des dispositifs médicaux et des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro a mis en évidence la nécessité d'une réforme législative. En conséquence, l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) du Royaume-Uni a entamé un examen progressif de la législation existante. L'un des aspects les plus pertinents de cet examen est l'inclusion de la section Partie 4A, qui définit les exigences légales pour le système de surveillance après commercialisation au Royaume-Uni.

À noter : La réglementation ne concerne que la Grande-Bretagne (Angleterre, Écosse et Pays de Galles). L'Irlande du Nord reste soumise à la réglementation de l'UE en vertu du protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord (protocole d'Irlande du Nord, NIP) et maintient donc l'application du RDM/RDIV. Cela n'est pas abordé séparément dans l'article.

Les nouvelles exigences en matière de surveillance après commercialisation entreront officiellement en vigueur le 16 juin 2025. À partir de ce moment, ils s'appliqueront à :

  • Tous les dispositifs médicaux, y compris ceux de diagnostic in vitro, portant le marquage UKCA (marquage de conformité du Royaume-Uni).
  • Les dispositifs portant le marquage CE conformément au RDM/RDIV peuvent continuer à être commercialisés au Royaume-Uni jusqu'au 30 juin 2030.

Les dispositifs commercialisés uniquement en Irlande du Nord ou retirés du marché britannique avant le 16 juin 2025 ne seront pas concernés.

Les nouvelles exigences s'appuient sur le contenu de la réglementation de l'UE, mais diffèrent sur des points clés tels que les délais de notification, la structure de la documentation et les processus spécifiques de surveillance après commercialisation. Ainsi, les fabricants opérant à la fois sur le marché britannique et sur le marché européen (ou sur l'ensemble du Royaume-Uni) sont confrontés au défi d'établir un système de surveillance après commercialisation conforme aux deux cadres réglementaires.

Principales exigences de surveillance après commercialisation au Royaume-Uni et similitudes avec le RDM/RDIV

Avec l'introduction de la Partie 4A, le Royaume-Uni établit de nouvelles normes pour le système de surveillance après commercialisation, afin de garantir que les dispositifs médicaux, y compris ceux de diagnostic in vitro, demeurent sûrs et efficaces jusqu'à la fin de leur durée de vie.

Bien que le Royaume-Uni n'introduise pas un tout nouveau système réglementaire, c'est la première fois qu'il définit de manière structurée les exigences en matière de surveillance après commercialisation, accompagnées d'obligations concrètes pour les fabricants. Un examen plus approfondi des nouvelles exigences permet d'identifier les obligations des fabricants et de détecter les synergies possibles avec le RDM/RDIV.

Système de SAC obligatoire et plan de SAC

Les fabricants doivent mettre en place un système de surveillance après commercialisation structuré, qui non seulement enregistre toutes les données pertinentes en matière de sécurité et de performance, mais garantit également une évaluation continue de la performance du dispositif et des risques potentiels jusqu'à la fin de sa durée de vie. Le système doit être appuyé par un plan de surveillance après commercialisation qui définit les méthodes de collecte des données, d’évaluation des risques et de signalement des risques liés à la sécurité.

Ces exigences sont similaires à celles du RDM/RDIV, de sorte que les entreprises qui ont déjà mis en place un système de surveillance après commercialisation n'ont généralement besoin que d'ajustements ponctuels pour s'adapter aux exigences britanniques.

Nouvelles exigences en matière de notification et format standardisé du PSUR (rapport périodique de mise à jour de la sécurité)

La transmission périodique de rapports, en particulier les rapports périodiques de mise à jour de la sécurité (PSUR) et les rapports de surveillance après commercialisation, constitue un aspect central des nouvelles exigences.

En fonction de la classe de risque, les exigences de signalement suivantes s'appliquent :

  • Dispositifs de classe de risque inférieure (classe I, A, B) : Rapport de surveillance après commercialisation tous les 3 ans.
  • Dispositifs de classe IIa : PSUR tous les 2 ans.
  • Classes de risque supérieures (classe IIb, III, C, D, dispositifs implantables) : PSUR annuel.

Pour la création de PSUR, la MHRA fournit aux fabricants un format standardisé qui s'appuie largement sur le contenu des lignes directrices de l'UE relatives aux PSUR (MDCG 2022-21). En termes de contenu et de structure, il existe de nombreuses similitudes avec les lignes directrices de l'UE, mais aussi quelques différences spécifiques :

  • Séparation des données par région : La MHRA exige une ventilation régionale distincte pour les données du Royaume-Uni, permettant de distinguer la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord.
  • Accent accru sur les données du monde réel (RWD en anglais) : la MHRA souligne, dans ses lignes directrices, l’importance d’intégrer des sources de données spécifiques sur la sécurité et la performance du dispositif, au-delà des études traditionnelles de suivi clinique après commercialisation (SCAC, ou PMCF en anglais).

Un avantage pour les fabricants opérant déjà sous le règlement conformément au RDM/RDIV réside dans l'harmonisation possible des processus de collecte et d'analyse des données pour répondre efficacement aux exigences des deux systèmes.

Obligations de signalement et analyse des tendances

Les nouvelles exigences du Royaume-Uni prévoient un élargissement des obligations de signalement des incidents graves et des tendances. Les délais de signalement sont, dans l’ensemble, similaires à ceux en vigueur dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, mais les compétences diffèrent, les autorités de l’UE et la MHRA opérant de manière indépendante. Les entreprises ayant des dispositifs sur les deux marchés (ou sur l'ensemble du Royaume-Uni) doivent s'assurer que leur système de surveillance après commercialisation peut gérer des rapports différenciés, car il peut être nécessaire de notifier séparément la MHRA, même lorsque l'incident s'est produit dans l'UE et a déjà été signalé à l'autorité nationale compétente.

En outre, les fabricants doivent mettre en œuvre un système de signalement des tendances qui identifie tout changement significatif dans la fréquence ou la sévérité des incidents et en informe la MHRA. Cette exigence est également similaire au RDM/RDIV, permettant ainsi l'utilisation de systèmes existants avec les adaptations pertinentes.

Approches stratégiques pour la mise en œuvre : comment exploiter les synergies entre l'UE et le Royaume‑Uni ?

Avec les nouvelles exigences de surveillance après commercialisation, de nombreuses entreprises se demandent comment elles peuvent adapter efficacement leurs systèmes existants. Opter pour une documentation entièrement distincte pour l'UE et le Royaume‑Uni entraînerait des efforts considérables, tandis qu'une harmonisation totale peut ne pas être réalisable dans tous les contextes.

La bonne nouvelle est que : La similitude entre les exigences de surveillance après commercialisation au Royaume-Uni et dans l’UE offre de nombreuses possibilités d’optimisation des processus, grâce à l’alignement stratégique de la documentation, des cycles de signalement et de la collecte de données entre les deux cadres réglementaires.

La stratégie la plus raisonnable dépend de plusieurs facteurs, allant de la taille du portefeuille de dispositifs à la disponibilité des ressources internes. L'essentiel est que les fabricants entament le processus d'adaptation en temps opportun afin de ne pas encourir de risques réglementaires à partir de juin 2025.

Date limite : 16 juin 2025 - Quels documents doivent être disponibles d'ici là ?

À partir du 16 juin 2025, les fabricants qui commercialisent des dispositifs au Royaume‑Uni doivent disposer d'un système et d'un plan de surveillance après commercialisation pour leurs produits. En outre, des processus de signalement des tendances et de vigilance sont requis afin de collecter et de signaler de manière systématique les données pertinentes relatives à la sécurité.

Les rapports de surveillance après commercialisation et les PSUR n’ont pas à être établis de manière rétroactive, mais la collecte des données doit commencer à la date d’entrée en vigueur, afin que les premiers rapports puissent être élaborés conformément aux obligations de signalement dans les années suivantes.

Agir dès maintenant pour garantir la sécurité réglementaire

Les nouvelles exigences de surveillance après commercialisation pour le Royaume‑Uni entreront en vigueur le 16 juin 2025 et exigeront des fabricants des structures claires, des processus coordonnés et une documentation solide. Bien que les similitudes avec le RDM/RDIV offrent une certaine marge d’harmonisation, des différences spécifiques — telles que les exigences de signalement et la préparation des données par région — rendent la planification stratégique indispensable.

Les entreprises doivent maintenant aborder les questions suivantes :

  • Quelles adaptations sont nécessaires pour se conformer aux nouvelles exigences du Royaume‑Uni ?
  • Dans quels domaines peut-on identifier des synergies entre les processus de surveillance après commercialisation de l'UE et du Royaume‑Uni ?
  • Quels documents et processus doivent être adaptés ?

Il n'y a pas de solution unique, mais anticiper est le meilleur moyen de se protéger contre les risques réglementaires et d'améliorer durablement les processus internes.

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Publié le 27/05/2024

Les logiciels de gestion de la relation client (CRM) sont devenus un élément incontournable de la gestion d’une entreprise.

Cet outil puissant regroupe toutes les informations de l'entreprise et offre de nombreux avantages afin d'optimiser continuellement la performance et l'efficacité. Par exemple, il est possible de combiner ce logiciel avec la téléphonie virtuelle de l'entreprise. Comme les deux fonctionnent via Internet, leur connexion nous permettra d'obtenir des fonctionnalités qui nous permettront de nous concentrer sur les tâches qui nécessitent une plus grande concentration et qui ajoutent une plus grande valeur à notre entreprise.

Dans le domaine des services de traduction, l'intégration de téléphonie avec CRM peut être un outil puissant pour améliorer l'expérience client et augmenter la productivité. En intégrant les systèmes de téléphonie avec les systèmes de gestion de relations clients (CRM), les services de traduction peuvent gérer efficacement les appels entrants et sortants, ainsi que les communications avec les clients.

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Efficacité accrue

Un logiciel CRM comme Fonvirtual qui rassemble toutes les données d'un client (actuel ou potentiel) ou d'un fournisseur sur une plateforme unique, permet l'accès à tous les membres de l'entreprise depuis n'importe où et sur n'importe quel appareil.

Parmi ces données, nous trouvons le numéro de contact du client, des informations sur l'état d'une commande, les éventuels incidents qui ont pu survenir... Ces systèmes peuvent être intégrés à d'autres outils que l'entreprise utilise afin d'optimiser les processus et le temps des agents, puisqu'ils n'auront pas besoin de passer d'un écran à un autre pour effectuer différentes actions dans chacune des applications.

Avec l'intégration du CRM au système téléphonique de notre entreprise, nous obtiendrons des fonctionnalités telles que la simplicité de communication avec le client sans avoir à quitter le dossier du client.

De cette manière, il n'est pas nécessaire d'abandonner le CRM et de passer à une autre plateforme pour passer un appel ou démarrer un chat, ce qui, en plus de nous permettre de visualiser et de modifier les informations en temps réel, implique une augmentation des performances des agents.

Flux constant d’informations

Un autre avantage de la combinaison d'un système téléphonique virtuel avec un CRM est que les informations circulent en permanence entre les deux systèmes, les modifications étant mises à jour en temps réel. De cette manière, n'importe qui dans l'entreprise pourra accéder à des informations mises à jour en temps réel, améliorant ainsi la communication interne et l'échange d'informations. De plus, tout agent pourra s'occuper et connaître le cas de chaque client spécifique, même s'il ne l'a jamais traité.

L'historique de toutes les conversations qu'un agent a eu avec le client sera reflété dans le CRM, de sorte que, lorsque vous passez un appel, un appel vidéo ou un chat, tout employé qui le reçoit pourra visualiser les interactions précédentes, l’agent qui vous a assisté précédemment, les notes prises pendant et après un contact...

Personnalisation de notre service client

En lien avec ce qui précède, le fait que l'agent puisse visualiser les informations du client sans abandonner l'interaction lui permet d'offrir une attention beaucoup plus personnalisée. De plus, vous pouvez apporter toute modification ou ajouter des informations également à partir de la même interface dans laquelle vous recevez l'interaction.

La conséquence sera une plus grande satisfaction et fidélité de nos clients, car ils apprécieront qu’on s’occupe d’eux rapidement et de manière personnalisée. De plus, il n’y a pas de meilleur ambassadeur de notre marque qu’un client satisfait qui nous recommande à sa famille et à ses amis.

Intégration d’un système téléphonique au CRM d’une agence de traduction

Grâce à l'intégration de téléphonie avec CRM, les services de traduction peuvent :

  • Gérer les appels entrants et sortants de manière efficace, enregistrant les appels et en conservant les enregistrements pour des raisons de sécurité et de conformité.
  • Accéder rapidement aux informations des clients, y compris leurs préférences et leurs besoins spécifiques, ce qui permet de fournir une expérience client personnalisée.
  • Suivre les communications avec les clients, y compris les appels, les e-mails et les messages de texte, pour une meilleure compréhension de leurs besoins et de leurs préférences.
  • Améliorer la productivité en automatisant les tâches répétitives, telles que la saisie des informations des clients et la gestion des appels.
  • Améliorer la qualité des services en fournissant des informations précises et actualisées sur les clients, ce qui permet de prendre des décisions éclairées et de fournir des solutions personnalisées.

En cherchant une agence de traduction, il est important de trouver celle qui propose un service personnalisé et efficace. Un système de CRM intégré à un système téléphonique comme Fonvirtual permet un système de haute qualité.

L'intégration est également un processus très simple. En général, en centralisant les informations en un seul endroit, l’entreprise ne peut réaliser que des bénéfices. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette intégration, dans ce lien vous trouverez toutes les informations.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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Publié le 29/09/2023

Quand on souhaite se démarquer, épouser les valeurs de notre époque et enclencher une conversion durable, on est prêts pour se lancer dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises. Cela étant, une politique de RSE ne s’improvise pas et nécessite une collaboration et une formation de votre écosystème professionnel.

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Entamer le dialogue

Un des piliers de la RSE, c’est le respect de l’humain. Quand on souhaite se lancer dans une telle démarche, c’est donc important d’inviter toutes les parties prenantes de l’entreprise : salariés, collaborateurs externes, fournisseurs, clients, partenaires, etc. à réfléchir aux améliorations et aux actions qui pourraient être mises en place.

Chacun doit pouvoir s’exprimer, se sentir écouté et impliqué ce qui constitue la base pour le bien-être au travail. En reconnaissant l’importance et les idées de chaque personne, cela permet à tout le monde de se sentir légitime, à sa place au sein de l’entreprise ou dans son interaction avec elle. 

Une politique de RSE s’appuie donc, dans un premier temps, sur un brainstorming, un échange d’idées émanant de différents points de vue. C’est à partir du recueil et de la prise en compte des différents souhaits qu’un débat peut s’ouvrir pour discuter et évaluer les nouvelles propositions. 

Là aussi, même s’il convient de trancher, ensuite, pour privilégier certaines orientations, les décisions doivent être prises collégialement et non arbitrairement par un dirigeant.

Réaliser un audit

La RSE comporte trois volets principaux : environnemental, social et économique. Il convient de faire un diagnostic des pratiques en place, au sein de l’entreprise, afin d’appréhender la marge d’amélioration possible sur chacun des aspects. En cartographiant les impacts négatifs de l’entreprise, on en prend conscience et on peut chercher à y remédier.

Cela permet aussi de hiérarchiser les actions et de démarrer rapidement avec des changements faciles à mettre en place.

D’un point de vue environnemental, il s’agit de comprendre comment l’entreprise pourrait réduire son impact sur la nature en examinant tous les maillons de la chaîne. Quelle que soit la nature des activités de l’entreprise, le changement peut s’amorcer par des actions simples comme le tri des déchets, le co-voiturage des collaborateurs, l’utilisation raisonnée des ressources, etc. On peut, ensuite, aller plus loin et opter pour des énergies vertes, bannir les matières chimiques, favoriser l’éco-conception, établir un sourcing de qualité…

Sur le volet social, l’idée, c’est de garantir le bien-être de toutes les parties prenantes, leur traitement équitable et le respect des droits de l’homme. Cela concerne les salariés, bien sûr, mais aussi tous les autres partenaires et également les clients.

Concrètement, il s’agit déjà de veiller à l’ergonomie et l’éclairage des postes de travail, à faire respecter les horaires et les jours de congé, vérifier la sécurité des lieux de travail, etc. Si l’on souhaite s’attarder davantage sur cet aspect, il est possible d’encourager la diversité au sein de l’entreprise et de proscrire les discriminations, créer sa fondation ou contribuer à une association de défense d’une cause humanitaire, opter pour un management bienveillant, garantir la transparence de la gouvernance, etc.

Le volet économique, lui, recouvre la pérennité de la création de richesses et l’amélioration des conditions matérielles. Ici, il s’agit de favoriser le développement du tissu économique local, d’opter pour une tarification équitable de part et d’autre afin que cela soit décent pour chacun, d’encourager l’économie circulaire, ou encore de lutter contre l’obsolescence programmée.

Nommer un responsable

Même si tout le monde doit être impliqué dans la démarche RSE, il est important de désigner une personne ou un groupe de travail qui prend le lead sur ce sujet. Cela permet de mener les projets sur le long terme, d’inscrire la RSE au cœur de la stratégie de l’entreprise et que l’enthousiasme des débuts ne retombe pas !

La personne ou l’équipe dédiée doit être un référent, une sorte de chef de projet sur tout ce qui touche à la RSE. C’est cette personne qui doit coordonner les actions, planifier leur mise en place et s’occuper des démarches. Il s’agit aussi de s’informer régulièrement sur les évolutions des contraintes (loi, normes iso…) pour piloter efficacement la politique RSE. Sensibiliser, expliquer et communiquer sur les différentes actions entreprises fait aussi partie de la mission.

Enfin, quand on gère la partie RSE, on s’applique à mesurer régulièrement les progrès de l’entreprise afin de voir le chemin parcouru, les aspects à renforcer, les nouveaux caps à prendre.

Se former

Evidemment établir et mener à bien une véritable stratégie de RSE sur du long terme ne s’improvise pas et quand on souhaite faire les choses correctement, la bonne idée, c’est de passer par des formations. Une formation solide en RSE, dispensée par un professionnel expérimenté, permet d’en comprendre les enjeux, d’acquérir des clés pour établir un plan d’action et de dépasser les généralités. Il s’agit aussi d’acquérir des compétences, de penser la communication et d’identifier des indicateurs fiables et objectifs pour mesurer l’avancement. 

Que l’on soit une TPE ou une grande entreprise, il suffit parfois de quelques heures à quelques jours seulement de formation pour monter en compétence sur ces sujets et construire une véritable politique RSE cohérente et sincère qui rassemble les différentes parties prenantes. Les avantages d’une telle orientation sont nombreux comme, par exemple, l’amélioration de l’image de marque et de la motivation des collaborateurs ou encore l’attractivité renforcée pour de nouveaux talents/partenaires. Cela peut aider tous types d'entreprises, comme une entreprise de traduction telle qu'AbroadLink.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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Publié le 04/07/2022

Savoir parler anglais est désormais une condition indispensable pour la plupart des emplois. Il faut apprendre l'anglais, et il faut l'apprendre vite, mais est-il possible d'acquérir un bon niveau en seulement quelques mois ?

Certaines entreprises, telles que 8belts, proposent des cours d'anglais qui garantissent la maîtrise de l'anglais en quelques mois à peine. Bon nombre de personnes ont remis en question ces affirmations et douté de la publicité de ces types de cours. C'est précisément cette controverse qui nous a incités à rédiger cet article.

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1. Les traducteurs et les professeurs d'anglais critiquent la popularité du modèle d'apprentissage express

Pour répondre à la question posée dans le titre de cet article : Oui, il est possible d'apprendre l'anglais en six mois. Toutefois, cette affirmation n'est pas sans réserve. En réalité, il n'est pas possible d'acquérir un niveau d'anglais très élevé en si peu de temps.

Si vous débutez à peine ou que vous n'avez aucune connaissance de la langue, mauvaise nouvelle : il vous sera très difficile d'atteindre un bon niveau d'anglais dans un laps de temps aussi court.

La connaissance d'une langue ne se limite pas au vocabulaire et à la grammaire de base. On ne peut pas non plus, comme le suggèrent certains gourous de l'apprentissage express, s'immerger totalement dans une langue sans en étudier les principes les plus fondamentaux.

2. Apprendre une langue demande du temps, des efforts et beaucoup de pratique

Il va de soi qu'une bonne stratégie d'apprentissage peut accélérer considérablement les choses. Tous ceux qui souhaitent acquérir le niveau d'anglais exigé dans leur travail devraient opter pour un apprentissage efficace. Le niveau de langue en question dépend, bien sûr, du poste que vous souhaitez obtenir. Le métier de comptable est différent de celui d'un traducteur ou d'un réceptionniste dans un hôtel.

3. Quel est le niveau d'anglais requis pour devenir traducteur ?

Un traducteur d'anglais professionnel doit avoir au moins le niveau C1.

En effet les agences de traduction, tel que AbroadLink sont composés de professionels et de natifs ainsi un certain niveau est demandé.

En six mois, il est possible d'acquérir un niveau A1, ou peut-être un niveau A2 en ayant des connaissances préalables en anglais, mais en aucun cas il n'est possible de passer de zéro connaissance ou presque à un niveau C1. C'est ce dernier point qui fait que nous déconseillons fortement les cours de langue express. Bien qu'ils ne mentent pas explicitement lorsqu'ils affirment que vous apprendrez l'anglais en quelques mois, ce qu'ils vous cachent, c'est que le niveau que vous acquerrez ne fera pas une grande différence dans votre recherche d'emploi ou lorsque vous devrez communiquer en anglais.

4. Conseils pour apprendre l'anglais efficacement

Comme vous le savez, les solutions magiques n'existent pas. Tout a un prix, et lorsque l'objectif est d'acquérir des connaissances, il ne reste plus qu'à consacrer du temps à étudier. Dans le cas des langues, cette étude passe également par la pratique.

Un bon apprenant d'anglais devrait :

4.1 Étudier la grammaire et le vocabulaire

Au début, l'étude des règles de grammaire peut être une corvée, mais une fois apprises et maîtrisées, elles vous permettront de former des phrases plus facilement.

Lorsqu'il s'agit de vocabulaire, beaucoup ignorent l'importance de prendre le temps d'apprendre de nouveaux mots. Nous pensons tous connaître beaucoup de vocabulaire parce que nous lisons ou écoutons souvent de l'anglais. Cependant, la bête noire de tout élève, c'est de s'apercevoir, au beau milieu d'une phrase, qu'il ne connaît pas le mot dont il a besoin pour exprimer une idée de la vie quotidienne. Savez-vous dire « passoire » ou « lime à ongles » en anglais ?

Faites des groupes de mots par thème, comme « cuisine » ou « sport » : cela vous aidera à mieux vous exprimer lorsque vous écrirez ou parlerez en anglais.

4.2 Lisez et écoutez de l'anglais

Vous avez dû entendre ce conseil des centaines de fois, mais le suivez-vous comme il faut ?

Souvent, les apprenants d'anglais se contentent de lire des textes plutôt faciles ou de regarder des vidéos en anglais avec des sous-titres. Ces deux stratégies ne sont pas mauvaises lorsque vous débutez, mais une fois que vous avez atteint une certaine maîtrise, il faut oser aller plus loin.

Essayez de lire sans vous arrêter pour rechercher tous les mots que vous ne comprenez pas. Vous pouvez tenter de les comprendre à partir du contexte ou les souligner pour les rechercher plus tard, mais il est important de ne pas interrompre votre lecture pour le faire. Ce n'est que de cette façon que vous serez suffisamment à l'aise pour lire en anglais. Vous serez surpris de la rapidité à laquelle vous pouvez progresser dans ce domaine.

De même, lorsque quelqu'un s'exprime en anglais, évitez de toujours vous aider des sous-titres, même si ces derniers sont en anglais. Le but est d'habituer votre oreille aux sons de cette langue sans aucun support extérieur.

4.3 Entraînez-vous à discuter dès que vous le pouvez

Dans notre pays, la principale barrière à laquelle nous nous confrontons lors de l'apprentissage d'une langue est la peur de parler une langue que l'on ne maîtrise pas.

Essayez de parler anglais chaque fois que vous en avez l'occasion, que ce soit avec des locuteurs natifs ou d'autres étudiants, avec ou sans aide pour vous guider. L'essentiel est de le faire autant de fois que possible.

N'oubliez jamais que la persévérance et le courage de relever de nouveaux défis seront vos meilleurs alliés pour maîtriser l'anglais ou n'importe quelle autre langue.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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Publié le 13/06/2022

Il y a encore peu de temps, les agences de traduction proposaient une gamme de services plutôt limitée. L'anglais, l'allemand et le français étaient les langues les plus courantes, surtout au niveau européen. Cependant, la révolution Internet et le développement des nouvelles technologies ont fait tomber les barrières. Aujourd'hui, toute entreprise a directement accès à n'importe quel pays du monde et, par conséquent, les besoins des entreprises ont explosé de manière exponentielle.

Bien entendu, cela s'est également traduit par une modernisation sans précédent du secteur de la traduction et de l'interprétation. Par conséquent, la gamme de services proposés s'est considérablement élargie pour répondre aux demandes de plus en plus d'entreprises. Bien que l'anglais reste la langue la plus recherchée par les agences de traduction, de nombreuses autres langues ont gagné en importance au cours des dernières décennies. Le russe, l'arabe et le chinois sont parmi les plus prometteurs.

Voici une sélection des langues les plus traduites dans le monde. Restez attentifs !

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1. Anglais

Dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté, l'anglais est devenu une ressource universelle, notamment dans le contexte politique et économique. C'est de loin la langue la plus demandée par les agences de traduction (et la langue la plus parlée au monde, bien entendu). Il y a actuellement plus de 1 121 millions de locuteurs, en comptant la répartition entre la population native et les pays l'ayant adopté comme deuxième langue.

2. Russe

Bien qu'elle ne soit pas a priori considérée comme l'une des langues les plus parlées, elle compte plus de 147 millions de locuteurs en Europe (où elle est la langue la plus parlée de tout le continent) et en Asie. Appartenant à la famille des langues indo-européennes, le russe est parlé dans des pays comme l'Ukraine, la Biélorussie et la Géorgie. Sa vaste portée géographique en a fait l'une des plus recherchées dans le secteur de la traduction professionnelle.

3. Espagnol

Il y a actuellement plus de 512 millions de locuteurs dans le monde. Il est surtout présent en Amérique du Sud, en Amérique centrale et en Espagne. Cependant, de plus en plus de pays étrangers incluent cette langue dans leurs programmes de formation officiels.

4. Arabe

Au cours des dernières décennies, le contexte linguistique mondial a considérablement changé. Si certaines des langues les plus traditionnellement répandues, comme le français ou l'allemand, ont connu un certain déclin, d'autres, comme l'arabe, sont devenues de véritables langues émergentes. C'est probablement la langue dans laquelle le rôle du traducteur natif est le plus important. Leur contexte culturel est radicalement différent de celui de l'Occident et, par conséquent, l'interprétation devient particulièrement importante lors du processus de traduction.

5. Français

Dans le classement des langues les plus parlées au monde, le français est cinquième, avec plus de 284 millions de locuteurs. Sa présence internationale remonte au processus de colonialisme. Par conséquent, il est présent dans différentes régions d'Afrique. D'autre part, le français est une langue culte dans le monde entier et revêt une importance particulière dans le contexte commercial et professionnel du continent européen.

6. Chinois mandarin

L'économie est l'un des agents d'influence les plus importants dans le contexte de la traduction. L'Orient a connu un développement économique sans précédent et a donc établi des liens plus forts avec le reste du monde grâce à ses relations professionnelles internationales.

Actuellement, il existe une forte demande de traducteurs chinois, en particulier de locuteurs natifs. La complexité de la langue en fait l'une des spécialités les plus prisées et les traducteurs ayant une connaissance étendue (d'au moins 8 000 caractères différents) peuvent connaitre une très forte demande de projets. Au sein des agences spécialisées, le dialecte cantonais reste le plus courant, bien que la variété du chinois est beaucoup plus large.

7. Portugais

Les besoins en traduction révèlent également la présence naissante d'économies émergentes telles que le Brésil. Par conséquent, le portugais est devenu l'une des langues les plus populaires auprès des agences spécialisées dans les services de traduction. En Espagne, la demande de traducteurs de langue maternelle portugaise est accentuée par les étroits liens commerciaux entre l'Espagne et le Portugal.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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Publié le 23/08/2021

En 2020, le marché de la traduction professionnelle représentait 45 milliards de dollars se répartissant en plus de 10 000 agences de traduction au niveau mondial, selon le journal économique « Décideurs magazine ».

Lorsque l’on a une traduction professionnelle à effectuer, faire appel à une agence de traduction présente en effet beaucoup d’avantages par rapport à un traducteur freelance.

Quels gages de garantie une société de traduction professionnelle doit-elle présenter pour qu’on puisse lui confier des traductions en toute tranquillité ?

Voici notre liste des caractéristiques indispensables à toute entreprise de traduction professionnelle de bonne qualité.

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1. Qualités prérequises d’une entreprise de traduction professionnelle

Qualités prérequises d’une entreprise de traduction professionnelle

L’agence de traduction doit idéalement disposer de plusieurs années d’exercice et posséder les éléments suivants :

  • Une philosophie d’entreprise très engagée en faveur des clients ;
  • La société de traduction doit traiter les données qui lui sont confiées de manière confidentielle (la discrétion est le maître mot dans le domaine de la traduction professionnelle) ;
  • Le devis de traduction et les tarifs en général doivent être transparents et correspondre aux prix du marché ;
  • L’entreprise de traduction doit être capable d’interagir avec les clients pour leur apporter des réponses ou leur demander des clarifications lorsque c’est nécessaire.

2. Caractéristiques des traducteurs employés par des agences de traduction

Caractéristiques des traducteurs employés par des agences de traduction

Les personnes qui travaillent pour une agence de traduction doivent également remplir plusieurs conditions pour assurer un travail soigné :

  • Les traducteurs doivent être très attentifs, rigoureux et précis, car ils ont souvent à traiter des données ayant valeur juridique (noms propres, détails de procès-verbaux, jugements…) ;
  • Les employés doivent être de la langue maternelle dans laquelle ils traduisent ou parfaitement bilingues ;
  • Pour des mandats concernant des traductions spécialisées, les traducteurs doivent posséder la formation adéquate et être familiarisés avec la terminologie spécifique ;
  • Les traducteurs doivent pouvoir effectuer un travail d’équipe, s’entraider et communiquer entre eux ;
  • Leur rythme de travail doit être suffisant pour respecter les délais des clients.

3. Certifications d’une société de traduction professionnelle

Certifications d’une société de traduction professionnelle

Une agence de traduction professionnelle disposant de certifications officielles est considérée comme étant respectueuse de normes particulières. C’est donc une bonne indication pour évaluer, non seulement une entreprise de traduction, mais aussi toute autre entreprise.

Notre agence de traduction AbroadLink Traductions a obtenu en 2013 la certification ISO-9001. Cette certification atteste du management de qualité reconnu, d’un service à forte orientation client, d’un engagement de la direction et d’une volonté d’amélioration continue.

Nous sommes également détenteurs de la certification propre aux sociétés de traduction (ISO 17100, qui remplace la norme UNE-EN 15038:2006).

4. Traduction professionnelle rime avec savoir-faire et flexibilité

Traduction professionnelle rime avec savoir-faire et flexibilité

Traduire, ce n’est pas seulement traduire les mots, c’est traduire le sens. Pour réaliser une traduction de bonne qualité, il faut être capable de « sentir » les textes et de les transposer d’une manière qui corresponde à la culture de destination.

Les collaborateurs des agences de traduction reconnues sont donc des esprits curieux, constamment à l’affût et qui n’hésitent pas à chercher à se renseigner le cas échéant. Les années d’expérience et le travail déjà accompli sont les bases essentielles d’une société de traduction professionnelle.

Pour respecter les consignes des clients, il faut aussi faire preuve d’une grande flexibilité, comprendre leurs besoins et respecter leurs choix, même si certains peuvent être discutables.

Une bonne réputation est la caractéristique primordiale d’une entreprise de traduction professionnelle. Le meilleur moyen de connaître la valeur de cette entreprise ne change pas : consulter les avis éclairés des anciens clients et les interroger au besoin.

Portrait de Virginia Pacheco
Virginia Pacheco

Rédactrice de blogs et responsable de communauté intéressée par le multiculturalisme et la diversité linguistique. Depuis sa Vénézuela natale, elle a beaucoup voyagé et vécu en France, en Allemagne, au Cameroun et en Espagne, transmettant ses expériences interculturelles à sa passion pour l'écriture.

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Publié le 11/06/2021

Il ne fait aucun doute que l'utilisation efficace des ressources est l'une des clés du succès et de la survie de toute entreprise.

La traduction des notices et des modes d’emploi peut représenter une dépense importante pour les fabricants de biens d'équipement et de dispositifs médicaux. Il est toutefois possible de réduire le coût de la traduction des manuels.

Les stratégies suivantes ne fonctionnent pas dans tous les scénarios possibles. En général, plus le nombre de langues choisies pour vos traductions sera élevé, plus ces stratégies seront efficaces.

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1. Rédaction ou révision linguistique

Rédaction ou révision linguistique

Les devis de traduction sont basés sur le nombre de mots à traduire. Ainsi, moins vous aurez de mots à traduire, moins vous devrez payer pour les traductions.

Cela signifie que lors de la rédaction de notices ou de modes d’emploi, vous avez la possibilité de réduire le coût de la traduction. Vous pouvez réduire le nombre de mots en utilisant le langage synthétique ainsi que des blocs d'information.

Il existe sur le marché différents systèmes pour la production de documentation technique, comme Adobe FrameMaker ou MadCap Flare, qui facilitent la rédaction de notices en organisant les informations en blocs.

Si vous avez déjà rédigé des notices ou des modes d’emploi sans avoir pris en compte ces stratégies, il peut être rentable de réviser le document pour réduire le nombre de mots avant de le traduire. Cette stratégie sera plus efficace si le nombre de langues à traduire est important.

2. Une image vaut mille mots

Une image vaut mille mots

Une autre stratégie qui peut vous aider à réduire la quantité de texte dans votre documentation technique est l'utilisation de graphiques. C'est une tendance que l'on peut déjà observer dans de nombreux manuels et notices, notamment ceux qui contiennent des instructions de montage.

Comme je l'ai dit dans la section précédente, la viabilité de cette stratégie sera également liée au nombre de langues dans lesquelles vous devrez traduire vos notices ou vos modes d’emploi.

3. Traduction depuis l’anglais

Traduction depuis l’anglais

Une autre stratégie qui peut être utilisée afin de réduire le nombre de mots est de traduire depuis l'anglais. L'anglais exprime généralement les mêmes idées avec moins de mots que le français ou l’espagnol.

Idéalement, vous devriez rédiger vos notices ou vos modes d’emploi directement en anglais. En outre, il existe d'autres raisons pour lesquelles il peut être plus pratique de créer une documentation en anglais : 3 raisons de traduire depuis l'anglais et 2 raisons de ne pas le faire

4. Analyser la faisabilité de la post-édition

Analyser la faisabilité de la post-édition

La post-édition est la révision de la traduction automatique par des traducteurs professionnels. Selon le type de contenu de nos manuels, il est possible que la qualité obtenue par la traduction automatique soit suffisamment bonne pour rendre cette approche réalisable.

Si la post-édition implique une augmentation de la productivité des traducteurs, son prix au mot sera inférieur à celui de la traduction.

Si vos notices ou vos modes d’emploi sont très techniques et concernent des produits peu communs, il est difficile d'utiliser un système de traduction automatique tel que Google Traduction.

Dans ce cas, afin d'obtenir des traductions automatiques de qualité pouvant être post-éditées, vous devrez créer des moteurs de traduction automatique adaptés au contenu de votre entreprise. Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez lire notre article : Traduction automatique personnalisée : est-ce que cela convient à mon entreprise ?

L'une des stratégies suivies par des entreprises telles que Microsoft ou Symantec pour améliorer la qualité de la traduction automatique consiste à écrire de manière à ce que le système de traduction automatique trouve la traduction facile. On peut y parvenir essentiellement en rédigeant des phases courtes et en évitant le langage créatif ou métaphorique.

5. Cohérence des formats et des phrases

Cohérence des formats et des phrases

Depuis plus de deux décennies, de nombreuses agences de traduction proposent à leurs clients des remises sur la base des traductions précédentes.

Chez AbroadLink Translations, par exemple, chaque fois que nous établissons un devis de traduction, nous effectuons une analyse à l'aide de la base de données de traduction que nous tenons à jour pour chaque client.

Cette façon de travailler est la plus répandue parmi les prestataires de services de traduction aujourd'hui.

Si vous conservez toujours la même phrase pour un message, vous réduirez votre budget de traduction puisque votre prestataire de services de traduction aura déjà traduit la même phrase et vous offrira une réduction pour celle-ci.

De plus, le fait de conserver le même format rend le processus plus efficace. En d'autres termes, la même phrase à traduire dans InDesign ou MS Word peut ne pas être identifiée comme identique si, par exemple, elle est en caractères gras.

En effet, ces informations de formatage seront perçues par les programmes qui créent les bases de données de traduction (appelées mémoires de traduction dans le jargon du secteur de la traduction), comme une différence à prendre en compte, de sorte que vous ne bénéficierez pas de la même remise.

Il existe aujourd'hui de nombreux outils de rédaction et de création de notices et de modes d’emploi multilingues qui vous aideront à réutiliser le texte déjà rédigé et à conserver un formatage aussi cohérent que possible, ce qui facilitera la réutilisation des traductions par le prestataire de services de traduction.

Ces systèmes peuvent même vous aider à identifier en interne les textes déjà traduits, ce qui vous permet de gérer votre contenu multilingue directement en interne. Adobe FrameMaker vous permet ce genre de fonctionnalité. D'autres systèmes plus abordables dans le cas des PME pour la gestion de la documentation sur le Single Feeder.

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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Publié le 20/04/2021

Il m'est arrivé d'être confronté à la question d'un client potentiel qui voulait savoir pourquoi la traduction de l'espagnol vers l'anglais était plus chère que celle de l'espagnol vers le portugais. Vous travaillez sur la même chose depuis tellement d'années que vous perdez toute perspective. Je suppose que c'est ce qu'on appelle la « déformation professionnelle ».

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Il est logique qu'une personne qui n'est pas familiarisée avec les services de traduction fournis par les sociétés de traduction professionnelles se demande pourquoi la traduction d'un même texte a un prix plus élevé selon la langue. Si, en fin de compte, il s'agit de traduire la même chose, un traducteur portugais doit faire le même effort qu'un traducteur anglais, non ?

En général, on peut dire que c'est l'économie de marché, avec la célèbre loi de l'offre et de la demande, qui détermine que les prix de traduction de certaines langues sont plus élevés que d'autres.

Je sais qu'il existe sur le marché des agences de traduction qui proposent un prix unique pour diverses combinaisons de langues, réalisant des marges élevées lorsqu'elles traduisent vers des paires de langues moins chères.

Chez AbroadLink Traductions, nous essayons d'être aussi compétitifs que possible afin d'offrir à nos clients le meilleur rapport qualité-prix pour chaque combinaison, ce qui nous amène inévitablement à adapter le prix en fonction du marché des traducteurs.

Voici quelques-uns des facteurs qui influencent l'offre et la demande, ainsi que les tarifs sur le marché de la traduction.

1. Marché des traducteurs indépendants

Marché des traducteurs indépendants

Les traductions professionnelles sont réalisées par des traducteurs professionnels (voir Comment distinguer un traducteur professionnel). Le tarif d'un traducteur est donc le principal facteur influençant les tarifs de traduction. Les traductions sont effectuées par des traducteurs internes (employés par des sociétés de traduction et des entreprises disposant d'un département de traduction interne) ainsi que par des traducteurs indépendants.

Cependant, ce sont ces derniers, les traducteurs indépendants, qui réalisent en réalité la plupart des traductions, qu'ils soient embauchés par des agences de traduction ou directement par des clients directs. Si l'on considère le nombre de combinaisons linguistiques et de spécialités possibles (traduction médicale, traduction juridique, traduction financière...) et la faible demande pour certaines de ces combinaisons, on comprendra qu' il n'est pas viable, même pour les grandes multinationales du secteur, de travailler exclusivement avec des traducteurs internes.

Je pense que si la norme dans le secteur de la traduction était que des traducteurs de n'importe quelle langue soient employés, les sociétés de traduction proposeraient effectivement les mêmes prix quelle que soit la combinaison de langues, mais la réalité est différente.

2. Pool de traducteurs offrant une combinaison de langues

Pool de traducteurs offrant une combinaison de langues

Le nombre de traducteurs indépendants offrant une certaine combinaison linguistique est étroitement lié à la loi de l'offre et de la demande. Il sera moins cher de traduire de l'anglais vers le français que du chinois vers le français, pour la simple raison qu'il y a beaucoup plus de traducteurs anglais vers le français en concurrence pour les mêmes clients.

L'anglais est l'une des principales options de spécialisation en langues étrangères proposées par les facultés de traduction et d'interprétation en France, suivie par l’espagnol, l'italien et l'allemand. Dans le cas du chinois ou d'autres langues telles que le russe ou le chinois, elles sont proposées comme langues étrangères secondaires.

C'est la dynamique du marché de la traduction qui explique aussi pourquoi il y a plus de traducteurs d'une combinaison que d'autres. La demande de traduction de l'anglais, de l'espagnol ou de l'allemand vers le français est plus élevée que pour les autres combinaisons, simplement parce que l'interaction économique est également plus élevée.

3. Où vivent les traducteurs ?

Traducteurs

Un autre facteur qui a un effet décisif sur les tarifs de traduction est l'endroit où vivent principalement les traducteurs d'une certaine combinaison linguistique. En général, la plupart des traducteurs qui proposent des traductions en français depuis la France vivent en France. En d'autres termes, les traducteurs vivent normalement dans leur pays d'origine, où la langue vers laquelle ils traduisent est parlée.

Connaissant cette réalité, il est maintenant facile d'expliquer pourquoi une traduction norvégienne est plus chère qu'une traduction portugaise. Un traducteur norvégien devra gagner 2 à 3 fois le revenu d'un traducteur portugais pour avoir un niveau de vie similaire. Le salaire mensuel moyen en Norvège était de 6670 $, contre 1719 $ au Portugal en 2012.

Il est vrai qu'il existe des traducteurs natifs qui vivent dans le pays de la langue source (par exemple, un traducteur britannique qui vit à Séville) ou même dans des pays où le coût de la vie est beaucoup moins élevé (par exemple, la Thaïlande).

En général, il s'agit de cas minoritaires qui n'influencent pas le prix du marché. Le cas de l'Espagne est quelque peu différent, car il existe un groupe important de traducteurs français, allemands, italiens ou britanniques, qui vivent dans ce pays aux températures et aux habitants chaleureux, et adaptent leurs tarifs au marché local.

Beaucoup de ces traducteurs ne factureront pas le même montant à une entreprise française, allemande ou britannique qu'à une entreprise espagnole, connaissant la réalité du marché local.

4. Traducteurs natifs ou non natifs

Traducteurs natifs ou non natifs

L'une des règles d'or de toute société de traduction professionnelle est de proposer des traductions effectuées par des traducteurs dont la langue maternelle est la langue cible. En d'autres termes, si nous traduisons vers l’anglais, la langue maternelle du traducteur sera l'anglais.

Cependant, il existe des entreprises, ainsi que des traducteurs, qui sont tentés de contourner cette règle, pouvant ainsi proposer des traductions moins chères. Nous en trouvons des exemples dans les traducteurs indépendants de langue maternelle espagnole qui, ayant bien sûr un niveau d'anglais élevé, proposent également la traduction vers leur langue étrangère, c'est-à-dire la traduction vers la langue dont le traducteur n'est pas un locuteur natif.

C'est encore plus fréquent dans la combinaison chinois-anglais. Dans ce cas, nous parlons d'une combinaison qui a fait l'objet d'une demande croissante ces dernières années, au point que je doute qu'elle puisse être satisfaite par les seuls traducteurs natifs. Ce qui semble clair, c'est qu'en raison du facteur « niveau de vie dans le pays du traducteur » et du nombre de traducteurs indépendants sur le marché, il sera 2 à 3 fois moins cher pour nous de traduire en anglais auprès d'un traducteur chinois que d'un traducteur britannique ou américain.

J'espère que si vous êtes venu sur ce blog à la recherche d'une explication sur la raison pour laquelle on peut vous facturer jusqu'à deux fois plus pour traduire vers une langue (comme le norvégien, le suédois, le finnois ou le japonais) que vers une autre (comme l'espagnol ou le portugais), vous verrez maintenant que ce qui semblait illogique cachait une explication difficile à deviner sans une connaissance approfondie de la dynamique du marché de la traduction.

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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